Le Trochiscanthe nodiflore [TN]

n°901 (2024 - 01)

mardi 2 janvier 2024

"Lettre hebdomadaire" du site "Rencontres Sauvages"
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Je viens de mettre en ligne un calendrier pour

cette nouvelle année 2024.

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Les images ci-dessous en constituent les illustrations.

Meilleurs voeux

à toutes et tous.



  Courvières (Haut-Doubs)
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)
Parcs animaliers (Suisse, Pyrénées et Moselle)
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)

Entête

"Je vais comme un artiste amoureux d'imprévu,

Soucieux de surprendre aux voûtes de son âme

Le vieux secret brillant en syllabes de flammes

Des paradis rêvés et qu'il croyait perdus."


Louis PERGAUD – L'Herbe d'avril

GF HAENDEL -
Lascia ch'io pianga

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Janvier


Les plaisirs d'hiver en Franche-Comté

Voilà l'hiver qui s'en va ; voilà l'hiver qui f... le camp ! C'est le moment de le regretter, d'autant qu'il n'a pas été par trop dur aux pauvres gens. Au cours d'un de ces beaux jours de gelée qu'il a fait, j'ai eu l'occasion, un dimanche, de passer devant un endroit où l'on patinait et cela m'a rappelé un des sports favoris de mon enfance.

A vrai dire, depuis quelques années, il n'y a plus d'hiver ; à peine voit-on la neige apparaître qu'elle s'en va presque aussitôt. Les saisons, comme on dit, sont pourries, et, ce qu'il y a de rageant, c'est que, comme conséquence, la vigne ne donne guère et le raisin ne mûrit pas. Combien désolant pour les excellents Rabelaisiens, amateurs de la purée septembrable !

Mais où sont les neiges d'antan ?

Dirait aujourd'hui, avec nous, le bon vieux poète François Villon, gai compaing, coquillart, et mâitre ès arts de « beuveries et gallantises ».

Louis PERGAUD – Les plaisirs de l'hiver en Franche-Comté

 
JS BACH - Cantate BWV 36

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Février

Un matin, à quelques coups d’ailes du nid, elle avait tout d’un coup pris conscience de sa vie en ne recevant plus du bec maternel la pâtée coutumière d’insectes et de fruits. Aucune fibre en elle n’avait frémi de cet abandon, l’instinct filial qui survit quelquefois chez certains animaux supérieurs à la période d’élevage n’existait pas chez elle, car la sollicitude maternelle était morte avec l’éveil de sa conscience. Elle ressentit même pas l’espèce d’ennui, né de l’ignorance, qui étreint les êtres livrés pour la première fois à eux-mêmes, en face de tous les problèmes de l’existence. Un subconscient lui disait quelle ne devait pas craindre la vie. La forêt s’ouvrait à elle comme un domaine, ruisselante de couleurs, de lumières, de rumeurs, imprégnée de chaleur, crevant de provende. Elle n’avait qu’à y pénétrer, qu’à se laisser porter sur le flux de vie née avec elle et comme pour elle  ; et, légère, insouciante, caquetante et jacassante autour de ses sœurs qui, elles aussi, prenaient leur place dans la forêt, elle s’abandonna joyeuse à la vie, contemplant son sort sous un angle heureux de jeunesse, de lumière et de fête.

Louis PERGAUD – La captivité de Margot


S FIORE - Usignolo, che col volo

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Mars

Autour d'eux c'était le ramage coutumier des clairs matins. Les grives peureuses sifflaient, invisibles dans les hêtres précocement défeuillés  ; une caravane de geais, hôtes passagers de la forêt, se préparait à filer vers le sud-ouest  ; rassemblés dans la combe calme ils roucoulaient et piaulaient comme des pigeons amoureux avant de se décider à reprendre, par leur route triennale, leur vol bas en ligne droite.

Un merle déclamait dans un fourré, d'autres lui répondaient et sifflaient en se rapprochant peu à peu, peureusement, attentifs aux bruits étrangers, craignant l'humain.

Bientôt, comme si son poste eût été un centre de ralliement, la plupart des oiseaux de passage, grives, merles et geais, des pies curieuses, voire un rougegorge voisin convergèrent vers le taillis pour se donner le salut matinal et peut-être échanger en leur langage infiniment nuancé dans les limites de ses sons, les réflexions particulières, les impressions les plus délicates et les observations les plus propres à assurer, à toute cette gent ailée un peu solidaire malgré son plumage varié, la conservation réciproque qu'elle se souhaitait instinctivement.

Louis PERGAUD – La revanche du corbeau


A VIVALDI - L'Olympiade

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Avril

III. La Moraie

J'eus toujours de l'amour pour les choses ailées, disait, ou plutôt écrivait, Victor Hugo ; je suis un peu dans ce cas ; ma sympathie va même aux bêtes à quatres pattes ; mais elle va surtout aux sources claires et fraîches qui ruissellent un peu partout en Comté et font de notre pays, je puis le dire ici sans être accusé de chauvinisme, le plus beau que je connaisse. Ces ruisseaux charmants qui sourdent de terre dans des nids de grâce et de fraîcheur, coulent amoureusement et sans bruit, se vêtent de feuillage et de mystère, auprès desquels la Vouivre s'est penchée selon le rite légendaire pour s'y desaltérer et entretenir sa sveltesse robuste de serpent ailé, et puis vont se perdre un peu plus loin en silence, m'ont toujours ému d'une émotion candide et profonde

Louis PERGAUD – Terre natale
M FLECHA - La bomba

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Mai

La terre est toute blanche, les arbres tout blancs, et dans le ciel clair les étoiles qui scintillent durement versent une clarté douteuse, froide et comme méchante. Les lièvres n'ont pas quitté leur gîte, les perdrix se sont rapprochées des villages, les taupes dorment au recoin le plus solitaire de leurs galeries souterraines ; plus de prunelles gelées aux épines des combes, plus de pommes sauvages sous les pommiers des bois. Plus rien, rien que cette blancheur scintillante et molle en paillettes cristallines que la gelée rend plus subtile et qui s'insinue jusqu'à la peau malgré I' épaisseur de la toison.

Le village, au loin, dort sous l'égide de son clocher casqué de tôle. Il s'y dirige et en fait prudemment le tour, puis, raccourcissant ses cercles, captivé par l'espoir d'un butin, s'en approche peu à peu. Pas de bruits, si ce n'est, de quart d'heure en quart d'heure, la note grêle, négligemment abandonnée au silence par l'horloger du clocher ou le bruit métallique des chaînes agitées par les bœufs réveillés dans leur sommeil. Une forte odeur de chair parvient jusqu'à son nez : quelque bête crevée sans doute abandonnée là, et dont la putréfaction commençante chatouille délicieusement son odorat d'affamé.

Prudemment, il va, rasant les murs de clôture, profitant de l'ombre des arbres, jusqu'à quelques sauts de l'endroit où il la devine gisant, masse brune sur la vierge blancheur de la neige. La maison d'en face dort profondément ; la baie tranquille d'une grande fenêtre semble attester sa solitude ou son sommeil. Mais Goupil est soupçonneux. Mû par sa logique instinctive, il s'élance bravement à toute vitesse dans l'espace découvert et passe sans s'y arrêter devant la charogne, les yeux fixés sur la fenêtre suspecte. Un autre que lui n'aurait rien remarqué; mais le regard perçant du vieux sauvage a vu briller au coin supérieur d'une vitre un infime reflet rougeâtre, et c'en est assez, il a compris.

Louis PERGAUD – La tragique aventure de Goupil

J HAYDN - Vada adagio, signorina

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Juin

En ces temps-là, le Val des Hiboux, qui s'appelle maintenant la Grâce-Dieu, était un lieu sinistre où l'Audeux roulait ses ondes torrentielles entre deux murs sombres de roc que gardaient d'immenses forêts s'étendant du Val de la Loue au coude du Doubs.

Du ponant au levant, cette large bande touffue s'étalait dans son ampleur royale, sombre en été, rousse en automne et, sous le mystère ondoyant de ses frondaisons, abritait les tribus innombrables des bêtes : vieux solitaires au dur boutoir, madrés goupils à longue traîne, lièvres malins et rapides, et les hardes de cerfs et de chevreuils, et des familles de loups, des assemblées d'écureuils, et des clans sombres de corbeaux, des caravanes de ramiers et de geais et des choeurs de pinsons qui faisaient de cette immense cité libre un paradis de chansons, d'amour et de batailles.

La sève alors, généreuse et débordante, s'épanouissait en chênes géants, en hêtres colossaux, en bouquets puissants de charmes, en poiriers trapus, en bouleaux énormes dont les fûts blancs semblaient être les piliers épars soutenant la gigantesque et verte voûte d'une architecture fantastique, et tous mêlaient dans l'air vif, sans cesse rénové par les vents des hauteurs, leurs ramures épaisses, lourd vêtues de feuilles, que baisait le soleil et que giflait la pluie.

Louis PERGAUD – Le miracle de Saint-Hubert


GF HAENDEL - L'allegro, il penseroso ed il moderato
As steals the morn

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Juillet

Avant l’aurore


Sous les doigts imposés de l'ombre sibylline
L'incantation lourde et mystique des roses
Fait monter comme un pleur de rêve aux yeux des choses,
Et pleuvoir en parfums l'été sur les collines.

Le firmament est clair où la lune décline ;
Sur les coteaux ombreux des airs calmes éclosent :
Le solfège ingénu que les grillons composent
Charme le vaporeux silence des ravines.

Le front bleu du matin va resurgir des crêtes
Et les vieux monts velus que son sourire dore
Respirent le bonheur de la campagne en fête ;

Sur les lèvres des fleurs court un frisson rosé
Et le chant purpurin des pinsons va poser
Sa dentelle éclatante aux jupes de l'aurore.

Louis PERGAUD – L'Herbe d'avril


C MONTEVERDI - Lamento della ninfa

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Août

Village qu’adula mon enfance lointaine,
Du fond de mon exil, quand le matin s’éploie,
Je sens encor en moi mon cœur crier sa joie
De lancer par ma chair du vieux sang de ta veine ;

Tes chaumes ne sont plus qui couvaient sous leurs ailes,

Chaudement la candeur naïve de mon âme,

Mais l’ardoise de cendre ou la tuile de flamme,

Convient encor mon cœur aux haltes paternelles.


Oui, la combe est pareille où le sentier s’enfonce,

Pareils les verts buissons, noueux, bagués d’épines

Et sur les crêts velus, ainsi que des ruines,

Nos vieux murgers comtois tout chevelus de ronces.


Le soleil va fourbir la lance du clocher

Qu’un rayon plus ardent caparaçonne d’aube ;

Regarde au bord des toits bigarrés de ta robe

Fumer dans l’air l’haleine calme des fumiers...

Louis PERGAUD – L'éveil du village

R HAHN - A Chloris

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Septembre

II. Réveil

La fraîcheur du vent matinal détacha comme une ondée de feuilles mortes du giron du chêne sous lequel je reposais, et quelques-unes, dans leur chute oblique effleurant ma face, m'éveillèrent avec autant de discrétion et de volupté qu'en eût souhaité Montaigne, étirant sa paresse aux harmonies lointaines et atténuées d'un cor.

La pénombre était transparente, le silence planait encore comme une résille insaisissable à force d'être ténue, traversé par la lance acérée du chant des pinsons, mordillé par les petits cris d'une bande de chardonnerets, ondulant de buisson en buisson, et le paysage, comme une proie, semblait léché à l'orient par les langues rouges de l'aurore naissante.

Derrière ma haie, à travers les lézardes de verdure produites par les feuilles prématurément tombées, j'apercevais le chemin raboteux bordé de deux bandes étroites de gazon roussi, et dont le geste énergique était comme un commandement de reprendre ma route.

Louis PERGAUD – Terre natale


L BOCCHERINI - Virgo virginum praeclara

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Octobre

Le soleil qui caressait les faîtes, cherchant comme un indiscret ami à s'insinuer dans le mystère familial du haut taillis, décochait d'espace en espace quelques rayons inquisiteurs qui venaient s'aplatir ou ricocher sur la terre après s'être insidieusement faufilés entre les branches moins feuillues d'alentour, mais de temps à autre aussi, comme si les grands vétérans de la forêt, responsables de ses destinées, eussent été soucieux de n'en rien laisser surprendre à un intrus, le vaste essor touffu d'un rameau de chêne, sentinelle avancée dans le ciel, s'étendait en haut comme une main pudique pour cacher cette espèce de nudité partielle à tout regard indiscret.

Attentif aux bruits, égayé d'un rayon de soleil, d'un vol d'oiseau, d'un bourdonnement de mouche, Guerriot s'arrêtait parfois au faîte d'un rameau balancé, saluant l'espace, défiant le vide, et repartait de plus belle dans une détente fantastique de muscles, une explosion de nerfs qui le faisaient jaillir plus haut que son but sur lequel il retombait gracieux en un ploiement élastique des branches, les pattes en avant, la queue droite, les griffes tendues comme des crampons solides et sûrs.

Louis PERGAUD – Le fatal étonnement de Guerriot

Chant catalan - Lo jardi de la mort

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Novembre

C’était un matin d’octobre. Un ciel tourmenté de gros nuages gris limitait l’horizon aux collines prochaines et rendait la campagne mélancolique. Les pruniers étaient nus, les pommiers étaient jaunes, les feuilles de noyer tombaient en une sorte de vol plané, large et lent d’abord, qui s’accentuait d’un seul coup comme un plongeon d’épervier dès que l’angle de chute devenait moins obtus. L’air était humide et tiède. Des ondes de vent couraient par intervalles. Le ronflement monotone des batteuses donnait sa note sourde qui se prolongeait de temps à autre, quand la gerbe était dévorée, en une plainte lugubre comme un sanglot désespéré d’agonie ou un vagissement douloureux.

L’été venait de finir et l’automne naissait.

Il pouvait être huit heures du matin. Le soleil rôdait triste derrière les nues, et de l’angoisse, une angoisse imprécise et vague, pesait sur le village et sur la campagne. Les travaux des champs étaient achevés et, un à un ou par petits groupes, depuis deux ou trois semaines, on voyait revenir à l’école les petits bergers à la peau tannée, bronzée de soleil, aux cheveux drus coupés ras à la tondeuse (la même qui servait pour les boeufs), aux pantalons de droguet ou de mouliné rapiécés, surchargés de « pattins » aux genoux et au fond ; mais propres, aux blouses de grisette neuves, raides, qui, en déteignant, leur faisaient, les premiers jours, les mains noires comme des pattes de crapauds, disaient-ils.


Louis PERGAUD
– La guerre des boutons


F COURCELLE - A ti, invisible Ruisenor Canoro

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Décembre

C’était un soir calme de fin d’automne. La nuit, à grands pas, venait, noircissant par degrés la chape bleue du ciel qui s’étoilait lentement. Pas une souffle de vent ne troublait la tiédeur enveloppante ; les fumées montaient calmes des cheminées, formant sur les carapaces bigarrées des toitures un léger manteau vaporeux. Les clarines tintaient joyeuses au cou des vaches qui rentraient des champs et marchaient d’une vive allure vers l’abreuvoir ; le marteau du forgeron Martin sonnait par intervalles sur l’enclume argentine, et tous ces bruits formaient une rumeur paisible et chantante qui était comme la respiration vigoureuse ou la saine émanation sonore du village.

Point trop las de sa journée, les deux jambes de part et d’autre de l’enclume à « chapeler » les faux, fixée dans le vieux tronc de poirier sur lequel il était assis à califourchon, Lisée le chasseur, Lisée le braco, rêvait en fumant sa pipe. Plus fatigué, lui, d’une longue randonnée en plein champ, Miraut s’était gravement assis sur son derrière, et, impassible et clignant des yeux par moments, regardait son maître tirant d’énormes bouffées de son éternel brûle-gueule.

Louis PERGAUD – Le roman de Miraut


El cant dels ocells - Le chant des oiseaux

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Bonus
(pour la carte de voeux !)

Chant d’aube

Pour vaincre dans l’espace et le temps vide et nu
La conjuration de l’ombre et du silence,
Ma ferveur supputant de nobles alliances

Avait suivi sans peur des chemins inconnus.

Les rumeurs enlaçant les sillages multiples
Pour saluer le jour pavoisaient de chansons
La nef d’aube surgie au loin dans l’horizon

Au retour du nocturne et ténébreux périple.

Seule au fond de l’espace épuré du mystère,
La forêt hérissait ses sombres ponts-levis
Si noire qu’on eût cru qu’en ses houleux parvis

La nuit avait parqué ses phalanges guerrières.

Mais je marchais, allié des armées de l’aurore
Et mon verbe, tonnant comme un buccin de foi,
Faisait frémir au fond du sinistre sous-bois

Les monstres fabuleux que le soleil dévore,

Nous avancions ainsi farouches, pas à pas,
Lui vêtu de lumière et moi bardé de rêve
Comme deux conquérants ivres du sang des sèves,

L’un descendu d’en haut, l’autre monté d’en bas.

Et debout dans l’orgueil brutal de la victoire,
Quand la pourpre royale eut frôlé mon sayon,
Mon regard confronta, planté dans ses rayons,

La virile noblesse à la divine gloire.


Louis PERGAUD

Léonard Da VINCI - Rondinella che dal nido

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Calendrier 2023

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