Le Trochiscanthe nodiflore [TN] n°436 (2014-37)

mardi 23 septembre 2014

"Lettre hebdomadaire" du site "Rencontres Sauvages"
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Têtes Raides - Le condamné à mort
(Jean Genet)

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Travaux à Courvières :

Rénovation du bardage (la "Talevanne") du pignon de la ferme exposé à l'Est

Avant les travaux : juillet 2014

Etat initial
(sous la pluie !)

Vendredi 12 septembre 2014
Un échafaudage a été monté (la faîtière culmine à 13 m !) ;
l'ancien bardage est démonté ;
une partie du vieux foin, mis à terre, sera
composté...

Sur l'échafaudage

Dimanche 21 septembre 2014
Deux fenêtres ont été créées
afin d'amener de la lumière dans la grange...

Etat final




Hirondelle rustique

Courvières (Haut-Doubs)
été 2014


Seule
Courvières (Haut-Doubs)
samedi 21 juin 2014

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 21 juin 2014

Jeune et adulte
Courvières (Haut-Doubs)

mardi 15 juillet 2014

Jeune Hirondelle rustique
en attente du ravitaillement !
Courvières (Haut-Doubs)

mardi 15 juillet 2014

Arrivée d'un adulte
Courvières (Haut-Doubs)

mardi 15 juillet 2014

Courvières (Haut-Doubs)
mardi 15 juillet 2014

Bécquée
Courvières (Haut-Doubs)

mardi 15 juillet 2014

Départ
Courvières (Haut-Doubs)

mardi 15 juillet 2014

Courvières (Haut-Doubs)
mardi 15 juillet 2014

Courvières (Haut-Doubs)
mardi 15 juillet 2014

J'ai faim !!
Courvières (Haut-Doubs)

mardi 15 juillet 2014
<image recadrée>

Courvières (Haut-Doubs)
mardi 15 juillet 2014

Au matin
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014

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Jeune Hirondelle rustique à sa toilette
  Courvières (Haut-Doubs)
samedi 19 juillet 2014

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Toilette
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 19 juillet 2014

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 19 juillet 2014


Adulte
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014

Equilibre
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 19 juillet 2014

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 19 juillet 2014


Courvières (Haut-Doubs)
samedi 19 juillet 2014

Becquée II
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014

Sous l'aile
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014

Becquée III
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014

Sous l'aile II
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014
<image recadrée>

Sur l'aile
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014
<image recadrée>

Adulte
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 19 juillet 2014
<image recadrée>

Portrait
Courvières (Haut-Doubs)
samedi 19 juillet 2014

Sous la pluie !
Courvières (Haut-Doubs)

mardi 29 juillet 2014

Courvières (Haut-Doubs)
mardi 29 juillet 2014

Courvières (Haut-Doubs)
mardi 29 juillet 2014

Sur un fil
Courvières (Haut-Doubs)

mercredi 29 août 2014

Toilette et repos
Courvières (Haut-Doubs)

mercredi 29 août 2014


Perchée sur un "arrête-neige" !
Courvières (Haut-Doubs)

mercredi 29 août 2014

Trio : mâle, femelle et jeune (?)
Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 29 août 2014

Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 29 août 2014


Pour voir d'autres images,
d'Hirondelles (de fenêtre ou rustique)
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(ou sur chaque [numéro])

[numéro 30]:

Ravitaillement en vol d'une jeune Hirondelle rustique (Vuillecin, Haut-Doubs).

Mardi 12 septembre 2006

[numéro 77]:

Eté à Vuillecin, Haut-Doubs.

Texte : J'voudrais pas crever (Boris Vian)

Mardi 7
août 2007


[numéro 126]
:

Sous le Souleret (Courvières, Haut-Doubs).

Texte : Le Vide et le Plein (Nicolas Bouvier)

Mardi 29
juillet 2008


[numéro 180]
:

Impressions sur l'été (Haut-Doubs).

Texte : Le Lièvre de Vatanen - Arto Paasilinna

Mardi 11
août 2009

[numéro 285] :

Eté autour de ma "ferme comtoise" - Courvières (Haut-Doubs)

Texte : Un monde sans fin - Ken Follett

Musique : Les Cowboys fringants - Les Hirondelles

Mardi 20 septembre 2011
[numéro 374]
(2013 - 25)

Hirondelle, Sittelle, Grive et Pinson... - La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)

Texte : Le Hobbit - JRR Tolkien

Musique : La Passion selon Saint Matthieu - JS Bach

mardi 2
juillet 2013

Petit texte :

"

I

Bicêtre

Condamné à mort !

Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids !

Autrefois, car il me semble qu'il y a plutôt des années que des semaines, j'étais un homme comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée. Mon esprit, jeune et riche, était plein de fantaisies. Il s'amusait à me les dérouler les unes après les autres, sans ordre et sans fin, brodant d'inépuisables arabesques cette rude et mince étoffe de la vie. C'étaient des jeunes filles, de splendides chapes d'évêque, des batailles gagnées, des théâtres pleins de bruit et de lumière, et puis encore des jeunes filles et de sombres promenades la nuit sous les larges bras des marronniers. C'était toujours fête dans mon imagination. Je pouvais penser à ce que je voulais, j'étais libre.

Maintenant je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je n'ai plus qu'une pensée, qu'une conviction, qu'une certitude : condamné à mort !

Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes où mon esprit voudrait la fuir, se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu'on m'adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot ; m'obsède éveillé, épie mon sommeil convulsif, et reparaît dans mes rêves sous la forme d'un couteau.

Je viens de m'éveiller en sursaut, poursuivi par elle et me disant : - Ah ! ce n'est qu'un rêve ! - Hé bien ! avant même que mes yeux lourds aient eu le temps de s'entrouvrir assez pour voir cette fatale pensée écrite dans l'horrible réalité qui m'entoure, sur la dalle mouillée et suante de ma cellule, dans les rayons pâles de ma lampe de nuit, dans la trame grossière de la toile de mes vêtements, sur la sombre figure du soldat de garde dont la giberne reluit à travers la grille du cachot, il me semble que déjà une voix a murmuré à mon oreille : - Condamné à mort !

II

C'était par une belle matinée d'août. Il y avait trois jours que mon procès était entamé, trois jours que mon nom et mon crime ralliaient chaque matin une nuée de spectateurs, qui venaient s'abattre sur les bancs de la salle d'audience comme des corbeaux autour d'un cadavre, trois jours que toute cette fantasmagorie des juges, des témoins, des avocats, des procureurs du roi, passait et repassait devant moi, tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale. Les deux premières nuits, d'inquiétude et de terreur, je n'en avais pu dormir ; la troisième, j'en avais dormi d'ennui et de fatigue. À minuit, j'avais laissé les jurés délibérant. On m'avait ramené sur la paille de mon cachot, et j'étais tombé sur-le-champ dans un sommeil profond, dans un sommeil d'oubli.

C'étaient les premières heures de repos depuis bien des jours.

J'étais encore au plus profond de ce profond sommeil lorsqu'on vint me réveiller. Cette fois il ne suffit point du pas lourd et des souliers ferrés du guichetier, du cliquetis de son noeud de clefs, du grincement rauque des verrous ; il fallut pour me tirer de ma léthargie sa rude voix à mon oreille et sa main rude sur mon bras. - Levez-vous donc ! - J'ouvris les yeux, je me dressai effaré sur mon séant. En ce moment, par l'étroite et haute fenêtre de ma cellule, je vis au plafond du corridor voisin, seul ciel qu'il me fût donné d'entrevoir ce reflet jaune où des yeux habitués aux ténèbres d'une prison savent si bien reconnaître le soleil. J'aime le soleil.

- Il fait beau, dis-je au guichetier.

Il resta un moment sans me répondre, comme ne sachant si cela valait la peine de dépenser une parole ; puis avec quelque effort il murmura brusquement :

- C'est possible.

Je demeurais immobile, l'esprit à demi endormi, la bouche souriante, l'oeil fixé sur cette douce réverbération dorée qui diaprait le plafond.

- Voilà une belle journée, répétai-je.

- Oui, me répondit l'homme, on vous attend.

Ce peu de mots, comme le fil qui rompt le vol de l'insecte, me rejeta violemment dans la réalité. Je revis soudain, comme dans la lumière d'un éclair, la sombre salle des assises, le fer à cheval des juges chargés de haillons ensanglantés, les trois rangs de témoins aux faces stupides, les deux gendarmes aux deux bouts de mon banc, et les robes noires s'agiter et les têtes de la foule fourmiller au fond dans l'ombre, et s'arrêter sur moi le regard fixe de ces douze jurés, qui avaient veillé pendant que je dormais !

Je me levai ; mes dents claquaient, mes mains tremblaient et ne savaient où trouver mes vêtements, mes jambes étaient faibles. Au premier pas que je fis, je trébuchai comme un portefaix trop chargé. Cependant je suivis le geôlier.

Les deux gendarmes m'attendaient au seuil de la cellule. On me remit les menottes. Cela avait une petite serrure compliquée qu'ils fermèrent avec soin.

Je laissai faire : c'était une machine sur une machine.

Nous traversâmes une cour intérieure. L'air vif du matin me ranima. Je levai la tête. Le ciel était bleu, et les rayons chauds du soleil, découpés par les longues cheminées, traçaient de grands angles de lumière au faîte des murs hauts et sombres de la prison. Il faisait beau en effet.

Nous montâmes un escalier tournant en vis ; nous passâmes un corridor, puis un autre, puis un troisième ; puis une porte basse s'ouvrit. Un air chaud, mêlé de bruit, vint me frapper au visage ; c'était le souffle de la foule dans la salle des assises. J'entrai.

Il y eut à mon apparition une rumeur d'armes et de voix. Les banquettes se déplacèrent bruyamment. Les cloisons craquèrent ; et, pendant que je traversais la longue salle entre deux masses de peuple murées de soldats, il me semblait que j'étais le centre auquel se rattachaient les fils qui faisaient mouvoir toutes ces faces béantes et penchées.

En cet instant je m'aperçus que j'étais sans fers ; mais je ne pus me rappeler où ni quand on me les avait ôtés.

Alors il se fit un grand silence. J'étais parvenu à ma place. Au moment où le tumulte cessa dans la foule, il cessa aussi dans mes idées. Je compris tout à coup clairement ce que je n'avais fait qu'entrevoir confusément jusqu'alors, que le moment décisif était venu, et que j'étais là pour entendre ma sentence.

L'explique qui pourra, de la manière dont cette idée me vint elle ne me causa pas de terreur. Les fenêtres étaient ouvertes ; l'air et le bruit de la ville arrivaient librement du dehors ; la salle était claire comme pour une noce ; les gais rayons du soleil traçaient ça et là la figure lumineuse des croisées tantôt allongée sur le plancher, tantôt développée sur les tables, tantôt brisée à l'angle des murs, et de ces losanges éclatants aux fenêtres chaque rayon découpait dans l'air un grand prisme de poussière d'or.

Les juges, au fond de la salle, avaient l'air satisfait, probablement de la joie d'avoir bientôt fini. Le visage du président, doucement éclairé par le reflet d'une vitre, avait quelque chose de calme et de bon, et un jeune assesseur causait presque gaiement en chiffonnant son rabat avec une jolie dame en chapeau rose, placée par faveur derrière lui.

Les jurés seuls paraissaient blêmes et abattus, mais c'était apparemment de fatigue d'avoir veillé toute la nuit. Quelques-uns bâillaient. Rien, dans leur contenance, n'annonçait des hommes qui viennent de porter une sentence de mort, et sur les figures de ces bons bourgeois je ne devinais qu'une grande envie de dormir.

En face de moi, une fenêtre était toute grande ouverte. J'entendais rire sur le quai des marchandes de fleurs ; et, au bord de la croisée, une jolie petite plante jaune, toute pénétrée d'un rayon de soleil, jouait avec le vent dans une fente de la pierre.

Comment une idée sinistre aurait-elle pu poindre parmi tant de gracieuses sensations ? Inondé d'air et de soleil, il me fut impossible de penser à autre chose qu'à la liberté ; l'espérance vint rayonner en moi comme le jour autour de moi ; et, confiant, j'attendis ma sentence comme on attend la délivrance et la vie.

Cependant mon avocat arriva. On l'attendait. Il venait de déjeuner copieusement et de bon appétit.

Parvenu à sa place, il se pencha vers moi avec un sourire.

- J'espère, me dit-il.

- N'est-ce pas ? répondis-je, léger et souriant aussi.

- Oui, reprit-il ; je ne sais rien encore de leur déclaration, mais ils auront sans doute écarté la préméditation, et alors ce ne sera que les travaux forcés à perpétuité.

- Que dites-vous là, monsieur ? répliquai-je, indigné ; plutôt cent fois la mort !

Oui, la mort ! - Et d'ailleurs, me répétait je ne sais quelle voix intérieure, qu'est-ce que je risque à dire cela ? A-t-on jamais prononcé sentence de mort autrement qu'à minuit, aux flambeaux, dans une salle sombre et noire, et par une froide nuit de pluie et d'hiver ? Mais au mois d'août, à huit heures du matin, un si beau jour, ces bons jurés, c'est impossible ! Et mes yeux revenaient se fixer sur la jolie fleur jaune au soleil.

Tout à coup le président, qui n'attendait que l'avocat, m'invita à me lever. La troupe porta les armes ; comme par un mouvement électrique, toute l'assemblée fut debout au même instant. Une figure insignifiante et nulle, placée à une table au-dessous du tribunal, c'était, je pense, le greffier prit la parole, et lut le verdict que les jurés avaient prononcé en mon absence. Une sueur froide sortit de tous mes membres ; je m'appuyai au mur pour ne pas tomber.

- Avocat, avez-vous quelque chose à dire sur l'application de la peine ? demanda le président.

J'aurais eu, moi, tout à dire, mais rien ne me vint.

Ma langue resta collée à mon palais.

Le défenseur se leva.

Je compris qu'il cherchait à atténuer la déclaration du jury, et à mettre dessous, au lieu de la peine qu'elle provoquait, l'autre peine, celle que j'avais été si blessé de lui voir espérer.

Il fallut que l'indignation fût bien forte, pour se faire jour à travers les mille émotions qui se disputaient ma pensée. Je voulus répéter à haute voix ce que je lui avais déjà dit : Plutôt cent fois la mort !

Mais l'haleine me manqua, et je ne pus que l'arrêter rudement par le bras, en criant avec une force convulsive : Non !

Le procureur général combattit l'avocat, et je l'écoutai avec une satisfaction stupide. Puis les juges sortirent, puis ils rentrèrent, et le président me lut mon arrêt.

- Condamné à mort ! dit la foule ; et, tandis qu'on m'emmenait, tout ce peuple se rua sur mes pas avec le fracas d'un édifice qui se démolit. Moi, je marchais, ivre et stupéfait. Une révolution venait de se faire en moi. Jusqu'à l'arrêt de mort, je m'étais senti respirer, palpiter vivre dans le même milieu que les autres hommes ; maintenant je distinguais clairement comme une clôture entre le monde et moi.

Rien ne m'apparaissait plus sous le même aspect qu'auparavant. Ces larges fenêtres lumineuses, ce beau soleil, ce ciel pur cette jolie fleur, tout cela était blanc et pâle, de la couleur d'un linceul. Ces hommes, ces femmes, ces enfants qui se pressaient sur mon passage, je leur trouvais des airs de fantômes.

Au bas de l'escalier, une noire et sale voiture grillée m'attendait. Au moment d'y monter, je regardai au hasard dans la place. - Un condamné à mort ! criaient les passants en courant vers la voiture.

À travers le nuage qui me semblait s'être interposé entre les choses et moi, je distinguai deux jeunes filles qui me suivaient avec des yeux avides. - Bon, dit la plus jeune en battant des mains, ce sera dans six semaines !


III

Condamné à mort !

Eh bien, pourquoi non ? Les hommes, je me rappelle l'avoir lu dans je ne sais quel livre où il n'y avait que cela de bon, les hommes sont tous condamnés à mort avec des sursis indéfinis. Qu'y a-t-il donc de si changé à ma situation ?

Depuis l'heure où mon arrêt m'a été prononcé, combien sont morts qui s'arrangeaient pour une longue vie ! Combien m'ont devancé qui, jeunes, libres et sains, comptaient bien aller voir tel jour tomber ma tête en place de Grève ! Combien d'ici là peut-être qui marchent et respirent au grand air entrent et sortent à leur gré, et qui me devanceront encore !

Et puis, qu'est-ce que la vie a donc de si regrettable pour moi ? En vérité, le jour sombre et le pain noir du cachot, la portion de bouillon maigre puisée au baquet des galériens, être rudoyé, moi qui suis raffiné par l'éducation, être brutalisé des guichetiers et des gardes-chiourme, ne pas voir un être humain qui me croie digne d'une parole et à qui je le rende, sans cesse tressaillir et de ce que j'ai fait et de ce qu'on me fera : voilà à peu près les seuls biens que puisse m'enlever le bourreau.

Ah, n'importe, c'est horrible !..."

Victor Hugo - Les derniers jours d'un comdamné



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