Le Trochiscanthe nodiflore [TN] n°285 - Mardi 20 septembre 2011

"Lettre hebdomadaire" du site "Rencontres Sauvages"
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Les Cowboys fringants -
Les Hirondelles

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L'été autour de ma "ferme comtoise"
Courvières (Haut-Doubs)
juin à septembre 2011

Courvières
jeudi 2 juin 2011

Génisses curieuses
jeudi 2 juin 2011

Ma "ferme comtoise"
lundi 20 juin 2011

Floraison de Joubarbe sur le mur devant la ferme
lundi 20 juin 2011

Hirondelle de fenêtre adulte devant son nid
(situé sous l'avancée du toit de la ferme)
samedi 25 juin 2011

Graminées en contre-jour
dimanche 26 juin 2011

Grive litorne à sa toilette
dimanche 26 juin 2011
<image recadrée>

Les foins au lever du soleil
(de la fenêtre de ma chambre)
lundi 27 juin 2011

lundi 27 juin 2011

Route de Salins
vendredi 1er juillet 2011

Ma réserve de bois
(pour les prochains hivers...)
vendredi 1er juillet 2011

Bergeronnette grise et jeune Rougequeue noir sur la pelouse
dimanche 17 juillet 2011

Bergeronnette grise
dimanche 17 juillet 2011
<image recadrée>

Hirondelle de fenêtre nourrissant ses petits
(c'est un autre nid, toujours sous l'avancée du toit de la ferme)
dimanche 17 juillet 2011

Chaton au soleil devant la véranda
lundi 18 juillet 2011

lundi 18 juillet 2011

lundi 18 juillet 2011

lundi 18 juillet 2011

Joubarbe
samedi 23 juillet 2011

samedi 23 juillet 2011

Epilobe hérissée en contre-jour,
une fleur "sauvage" que je laisse venir devant la ferme
mercredi 10 août 2011

Joubarbe
mercredi 10 août 2011

La même en contre-jour
samedi 20 août 2011

Toile
samedi 20 août 2011

Crins
samedi 20 août 2011

samedi 20 août 2011

samedi 20 août 2011

samedi 20 août 2011

Gentianes jaunes défleuries
samedi 20 août 2011

Chapelle "Notre Dame des sept douleurs"
samedi 20 août 2011

samedi 20 août 2011

Tournesol de mon jardin en contre-jour
lundi 5 septembre 2011
<image recadrée>

"On a faim !"
lundi 5 septembre 2011

Nourrissage
lundi 5 septembre 2011

Visiteur de l'automne : un Traquet motteux
fait une pause à Courvières lors de sa migration
samedi 10 septembre 2011

Bouquet de Gentiane jaune (défleuri)
samedi 10 septembre 2011

Traquet motteux (de plus près !)
samedi 10 septembre 2011
<image recadrée>

samedi 10 septembre 2011

samedi 10 septembre 2011

samedi 10 septembre 2011

Rassemblement d'Hirondelles sp. sur les fils électriques (en préparation de la migration)
samedi 10 septembre 2011

samedi 10 septembre 2011

samedi 10 septembre 2011

Deux jeunes Hirondelles de fenêtre (à gauche) et une Hirondelle rustique
samedi 10 septembre 2011

Accrobaties
samedi 10 septembre 2011
<image recadrée>

Forêt et pâturage
samedi 10 septembre 2011

Hirondelle de cheminée (ou Hirondelle rustique) à sa toilette
samedi 10 septembre 2011

"Pourquoi Hirondelle de cheminée ? Ne la voit-on pas nicher de préférence dans les étables et dans le granges ? Et comment pourrait-elle s'installer dans nos cheminées étroites ? Ce nom lui a été donné au temps où les habitations possédaient une vaste cheminée de bois en pyramide largement ouverte en bas ; on en voit encore dans les chalets du Jura et des Alpes [dans les fermes comtoises du Haut-Doubs]. Dans cette sorte de caverne enfumée, l'Hirondelle avait son nid, et elle l'a encore où cette architecture primitive a subsisté. On peut supposer que, dès les âges préhistoriques, l'oiseau s'est attaché aux demeures humaines : il était dans les cavernes - site originel, rarement occupé de nos jours - quand l'homme y est apparu ; il l'a accompagné plus tard dans ses huttes et ses chaumières ouvertes, puis dans les fermes et maisons actuelles. D'autres espèces d'oiseaux ont adopté les demeures des hommes, mais aucune ne semble s'y être aussi exclusivement portée, à l'exception du Martinet noir.
On connaît les caractères permettant de la déterminer dans la nature : le dessus bleu noir uniforme aux reflets métalliques, la face et la gorge rousses, le dessous blanc lavé de roussâtre ; la queue très échancrée, avec une rangée de taches blanches, est pourvue de longs
"filets" gracieux - ces rectrices externes ne sont pas effilées chez les jeunes de l'année, qui sont aussi moins colorés.
L'Hirondelle de cheminée ne se pose à terre qu'en certaines circonstances, par exemple pour recueillir la boue destinée à la construction du nid, ou bien pour picorer des insectes ou encore afin de se réchauffer au soleil. La brièveté de ses pattes l'oblige à se déplacer lentement au sol, souvent en s'aidant des ailes. Des perchoirs sont nécessaires à son repos : fils aériens, roseaux, branches sèches des arbres ou des buissons, où l'on voit s'aligner ces oiseaux en position presque verticale. La faculté du vol atteint chez l'Hirondelle une perfection et une élégance admirables ; je renonce à décrire ses évolutions rapides, sa course irrégulière coupée de conversions, de planées, de chutes, de reprises, de fantaisies arabesques : on prendra davantage plaisir à les observer. La vitesse du vol de migration atteint 40 à 50 km à l'heure, mais il est beaucoup plus lent que les pointes du vol de chasse..."

Paul Géroudet - Les Passereaux d'Europe

Nourrissage d'un jeune perché sur un fil
samedi 10 septembre 2011



Petit texte :

"Gwenda n’avait pas peur du noir, et pour tant elle n’avait que huit ans.
Quand elle ouvrit les yeux et ne vit que l’obscurité autour d’elle, elle n’en fut aucunement effrayée. Elle savait où elle se trouvait : étendue à même le sol sur de la paille, auprès de sa mère, dans le long bâtiment en pierre du prieuré de Kingsbridge qu’on appelait l’hospice. À en juger d’après la chaude odeur de lait qui chatouillait ses narines, Ma devait nourrir le bébé qui venait de naître et n’avait pas encore de nom. À côté d’elle, il y avait Pa et, juste après, Philémon, son frère de douze ans. Plus loin, d’autres familles se serraient les unes contre les autres, comme des moutons dans un enclos. Mais, bien que la salle soit bondée, dans le noir, on ne les distinguait pas. On sentait seulement l’odeur puissante de leurs corps chauds.
La naissance de l’aube annoncerait la Tous saint – fête d’autant plus remarquable cette année qu’elle tombait un dimanche. La nuit sur le point de s’achever clôturait une journée de grands dangers car, en cette veille du jour où l’on célébrait tous les saints, les esprits malins se déchaînaient et rôdaient en liberté de par le monde. Tout un chacun le savait, et Gwenda ne faisait pas exception. C’était pour se tenir à l’écart de ce péril que les centaines de ?dèles à l’instar de sa famille étaient venus des villages voisins se réfugier dans ce lieu sacré qu’était le prieuré pour y attendre l’heure de se rendre à mâtines.
Comme toute personne dotée d’un tant soit peu de raison, Gwenda se méfiait des esprits mauvais. Toutefois, il était une chose qu’elle appréhendait plus encore, une chose qu’elle devrait accomplir pendant l'of?ce. Pour l’heure, elle s’efforçait de la chasser de ses pensées, tout en scrutant la morne obscurité alentour. Le mur en face d’elle était percé d’une fenêtre en ogive – plus exactement d’une ouverture sans vitre, car seuls les édifices les plus importants possédaient de véritables fenêtres avec des vitres, comme on le lui avait expliqué. Ici, une tenture en lin empêchait l'air froid de l'automne de pénétrer – une tenture épaisse assurément, car le mur était d'une même noirceur opaque d'un bout à l'autre. Pour une petite fille qui redoutait tant l'arrivée du matin, ces ténèbres avaient quelque chose de rassurant..."

Ken Follet - Un monde sans fin



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