Rougequeue noir
(troisième partie)
Courvières et
Lac de Saint-Point (Haut-Doubs)
début juillet 2017

En attendant la bécquée, sur le muret de mon potager...
Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 2 juillet 2017

Juste après le nourrissage...
Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 2 juillet 2017

Repos
Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 2 juillet 2017

Quelques gouttes de pluie !
Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 2 juillet 2017

Femelle
Courvières (Haut-Doubs)
lundi 3 juillet 2017

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Mâle
Courvières (Haut-Doubs)
lundi 3 juillet 2017
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A travers le feuillage
Courvières (Haut-Doubs)
lundi 3 juillet 2017

Sur un tuteur
Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 5 juillet 2017
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Sur une barque
Lac de Saint-Point (Haut-Doubs)
jeudi 6 juillet 2017

Deux jeunes
Lac de Saint-Point (Haut-Doubs)
jeudi 6 juillet 2017

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Sur une barque : ravitaillement
Lac de Saint-Point (Haut-Doubs)
jeudi 6 juillet 2017

Femelle adulte
Lac de Saint-Point (Haut-Doubs)
jeudi 6 juillet 2017

Dans un Frêne
Lac de Saint-Point (Haut-Doubs)
jeudi 6 juillet 2017

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Sur un piquet
Courvières (Haut-Doubs)
vendredi 7 juillet 2017

Moucheté
Courvières (Haut-Doubs)
mardi 11 juillet 2017
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Courvières (Haut-Doubs)
mardi 11 juillet 2017

Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 12 juillet 2017

Suggestion de lecture :

« Aimez-vous-tu ça, vous, les films, ma tante Tititte ?

• Mon dieu, quelle sorte de phrase que tu viens de me faire là, toi ?

• Est-tai pas correcte, ma phrase ?

• Y avait trop de vous pis de tu...

• Où, ça ?

• Ben... un peu partout, je dirais... D'abord le tu. Le tu avait pas d'affaire là.

• C'est vrai, je vous dis pas tu. Ma mère me tuerait.

• C'est pas pour ça... Le tu, tu le mets juste quand tu parles pas à quelqu'un...

• Ben, quand je parle, je parle à quelqu'un...

• Oui, c'est pas ça que je veux dire. Quand tu pose une question où y est pas question de quelqu'un, tu mets le tu.

• Donnez-moi un exemple...

• Ben là, tu m'en demandes beaucoup... Euh... Je sais pas, là. Par exemple, si tu dis c'est-tu vrai, c'est-tu possible, c'est-tu l'heure de faire telle affaire, là ton tu est correct. C'est pas le tu de quelqu'un, c'est un tu... un tu général, si tu veux. Dans ta phrase, tu me parlais, tu me disais vous, deux fois, pis t'ajoutais un tu qui servait à rien...

• Comme ça, si j'avais dit : « Aimez-vous ça, vous, les films ma tante Tititte », ça aurait été correct ?

• Oui. Exepté que t'étais pas obligé de me dire vous deux fois.

• Pourquoi ?

• Ben « Aimez-vous ça, les films, ma tante Tititte » c'tait suffisant. Tu vois ?

• Oui. Mais je pourrais pas dire : « aimez-tu ça... »

• Non, tu me dis pas tu. J'viens de te l'expliquer.

• Mais à ma mère, j'pourrais dire : « Aimes-tu ça... »

• Oui.

• Parce que j'y parle à elle pis que j'y dis tu...

• C'est ça.

• Mais vous dites qu'on dit tu juste quand on parle pas à quelqu'un. Là, j'parle à ma mère...

• Mais tu viens de le dire. Tu dis tu à ta mère. C'est pas la même sorte de tu.

• Ah, oui, c'est vrai, y a deux sortes de tu. Le tu quand on parle à quelqu'un, pis le tu quand on parle à personne... C'est pas simple.

• C'est pas compliqué non plus si tu y penses avant de le dire.

• Ça peut être long...

• Comment ça, ça peut être long ?

• Si je pense tout le temps avant de parler, ça peut être long avant que je dise ce que j'ai à dire !

• Pas si long que ça. Pense vite. Pis tu vas finir par t'habituer...

• Vous pensez ?

• Bon oui !

• Les autres trouveront pas que chus trop lent ?

• Dis-toi qu'y font peut-être la même chose que toi de leur côté...

• Pas chez nous, en tout cas. Tout le monde parle assez vite ! Quand ma tante Bartine est fâchée, des fois j'ai de la misère à comprendre c'qu'a'dit... Mais c'est vrai qu'a fait pas c'te genre de faute là... En tout cas, j'ai jamais remarqué. Remarquez que j'aurais pas pu m'en apercevoir, je le savais pas...

• Tu vas voir, va venir un moment donné oùsque tu y penseras même pus. Ça va sortir automatiquement.

• Oui, mais en attendant, faut que je me guette...

• Ben oui.

• Attendez... J'vas essayer de vous poser une question sans me tromper. J'vas y penser comme faut... OK. J'en ai une. « C'est-tu vrai que vous vendez des gants chez Ogilvy, vous, ma tante Tititte ? » Y-avait-tu une faute ?

• Y avait pas de faute, mais tu m'as dit vous deux fois.

• Mais c'est pas une faute.

• Ça sert à rien, mais c'est pas une faute, non. Mais tu vois, tu-suite après tu m'as demandé : « Y avait-tu une faute ? », pis avant tu m'as demandé : « C'est-tu vrai ? », pis là, t'as utilisé le tu comme y faut, deux fois, sans y penser !

• C'est vrai que j'y ai pas pensé ! Vous avez raison, c'est sorti tu-seul ! C'est ben pour dire, hein ? Aïe, j'vas en avoir appris, des affaires, avec vous, à soir ! J'vas le conter à ma mère... Même si c'est un peu compliqueé. Mais je devrais peut-être laisser faire, j'ai peur de pas être clair.

• Mais revenons-en à ta question de tout à l'heure. Pourquoi tu m'as demandé si j'aimais ça, les films ?

• J'ai été aux vues avec ma mère pis mes deux petites amies, Ginette pis Louise Rouleau, hier. On a vu Bambi. C'tait ben beau. Même si on a pleuré tous les quatre quand la mère de Bambi est morte. Sa mère meurt, au beau milieu du film, pis, c'est ben triste. Connaissez-vous-tu ça, vous, Bambi, ma tante ? »