Papillons, fleurs et paysages
sous les nuages...

Haut-Doubs et Suisse
août 2021

Origan
Entonnoir de Bouverans (Haut-Doubs)
dimanche 1er août 2021

Tabac d'Espagne
Entonnoir de Bouverans (Haut-Doubs)
dimanche 1er août 2021

Oeillet superbe
Entonnoir de Bouverans (Haut-Doubs)
dimanche 1er août 2021

Campanule agglomérée
Entonnoir de Bouverans (Haut-Doubs)
dimanche 1er août 2021

Oeillet superbe
Entonnoir de Bouverans (Haut-Doubs)
dimanche 1er août 2021

<image au 16/9ème : Samsung A50>

Eglise et ma ferme
Courvières (Haut-Doubs)
jeudi 5 août 2021

Saule, rocher et vaches montbéliardes
Courvières (Haut-Doubs)
jeudi 5 août 2021

Cirse vulgaire
Courvières (Haut-Doubs)
jeudi 5 août 2021

Cirse laineux
Courvières (Haut-Doubs)
jeudi 5 août 2021

Chemin
Courvières (Haut-Doubs)
jeudi 5 août 2021

Vaches montbéliardes
(à la manière de... Courbet !)
Courvières (Haut-Doubs)
jeudi 5 août 2021

Galeopsis angustifolia
Courvières (Haut-Doubs)
jeudi 5 août 2021

Alisier blanc
Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 15 août 2021

<image au 16/9ème : Samsung A50>

<image au 16/9ème : Samsung A50>

Nuages... particuliers !
Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 15 août 2021
<image au 16/9ème : Samsung A50>

<image au 16/9ème : Samsung A50>

<image au 16/9ème : Samsung A50>

<image au 16/9ème : Samsung A50>

Epilobe en épi
Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 15 août 2021

Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 15 août 2021

Alchemille
Courvières (Haut-Doubs)
mardi 17 août 2021

Alchemille
Courvières (Haut-Doubs)
mardi 17 août 2021

Liseron
Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 18 août 2021

Liseron
Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 18 août 2021

Cirse acaule
Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 18 août 2021

Bourdons sur une Carline
Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 18 août 2021

Aubépine et rochers
Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 18 août 2021

Ma ferme...
Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 18 août 2021

Epilobe hirsute
Courvières (Haut-Doubs)
mercredi 18 août 2021

Bourdon sp.
Mont d'Or (Haut-Doubs)
samedi 21 août 2021

Cirse laineux
Mont d'Or (Haut-Doubs)
samedi 21 août 2021

Scatophage du fumier
Mont d'Or (Haut-Doubs)
samedi 21 août 2021

Silène
Mont d'Or (Haut-Doubs)
samedi 21 août 2021

Aconit napel
Mont d'Or (Haut-Doubs)
samedi 21 août 2021

Vue du sommet
Mont d'Or (Haut-Doubs)
samedi 21 août 2021

Pulsatille (en fruit)
Mont d'Or (Haut-Doubs)
samedi 21 août 2021

Sous-bois
Col du Mont d'Orzeires (Suisse)
samedi 28 août 2021







Alchemille
Col du Mont d'Orzeires (Suisse)
samedi 28 août 2021




Bisons d'Europe (en captivité)
Col du Mont d'Orzeires (Suisse)
samedi 28 août 2021







Bisons d'Europe (en captivité)
Col du Mont d'Orzeires (Suisse)
samedi 28 août 2021

Suggestion de lecture :

"Elle est apparue sur le quai de la gare, Olga, belle, somptueuse, rayonnante. Sans savoir encore les tourments qui se cachaient en elle : ta joie de la revoir ne perçut pas à l'instant le voile qui entourait son cœur.

Lorsque tu regardes les cimes, tu ne vois que le sommet.

Trois jours ! Immenses et si courts. Trois petits jours, trois petites nuits qui bouleversent la montagne, trois jours qui mettent les cœurs en capilotade. Trois jours où les paroles du cœur couvrent les bruits des torrents, distillent des gouttes de mots qui, mises bout à bout, forment des rivières et des fleuves pour finir dans un océan de tempête. Les mots puisent dans le regard de l'autre des forces incontrôlables, une énergie qui trace les plus beaux poèmes.

Il suffit de quelques secondes pour qu'une montagne de certitudes s'écroule.

L'homme peut être de granit : un réchauffement, il s'effiloche en poussière et vient s'écraser au fond d'un ravin, escarbilles d'atomes pour les nouveaux millénaires.

Trois jours : parler, parler entre deux sourires, deux regards, deux désirs, entre deux caresses.

Tout commença, comme toujours, devant des pizzas de banalités : « Comment va ? Les enfants ? Le temps (ah ! Le temps!)? »

La vie, quoi ! Reprendre contact, s'encorder car tu sais déjà que la pente à gravir ne sera pas un chemin banal.

Un premier verre de blanc délia les premières paroles...

Petite tente rouge posée au creux d'un vallon, nuit de brume où l'essentiel reste encore caché, où les turbulences qui s'annoncent s'amassent discrètement à l'horizon.

Dans la rosée du petit matin, sur le sentier qui prend de la hauteur, tu as partagé, là, au pied de la montagne magique, tes souvenirs d'enfance, là où tu avais délicatement enfoui, sous le creux d'en rocher, les cendres de tes parents disparus. Tu ne retrouveras pas alors les connexions d'antan avec celle qui t'avait donné la vie : elle était partie dans son lointain, emportant avec elle le petit glacier qu'elle avait tant chéri. Le monde des esprits est plus fort que tout. L'homme veut expliquer la fonte des glaciers par quelques degrés de plus : il compte avec sa tête, il devrait penser avec son cœur !

Et tu lui confias, à cette maman qui t'avait tant donné, l'émotion qui, ce jour-là, frissonnait en toi, sans savoir vraiment si c'était le passé ou le présent la cause de ton émoi.

Plus tard, deux verres de blanc plus tard... Petite tente plantée sur une banquette d'alpage. Le partage se fit plus tendre et les lèvres murmurèrent davantage que les mots.

Ce jour-là, les crevasses du glacier sonnaient comme des notes de musique : tu fus le chef d'orchestre fasciné par son compositeur. Tu la guidas sur le sommet, elle te guida vers les hauteurs. Au loin, le mont Blanc, objet de convoitises, comme un clin d'oeil à l'histoire qui commence.

Au bord d'un petit lac d'alpage, entre ciel et terre, alors que le froid tenaillait l'intérieur, tu as reçu la chaleur du lien qui jamais ne se perd...

Mal de ventre, mal de tête, mal de terre. Autant de maux pour trouver les mots de tendresse.

Trois jours de lenteur sur les chemins de montagne, trois jours de trop vite sur les sentiers d'intérieur ! Une sonate de Chopin sur une lie de mélancolie.

C'est fou, tu es parti au bout du monde pendant des mois pour gravir des montagnes, accumuler des souvenirs et des rencontres, façonner des projets, repartir encore... La mémoire joue parfois des tours : elle inscrit des noms sur des sommets d'un autre continent, brasse le passé avec dextérité, émiette des gouttes de vécu au fil du temps. Que reste-t-il au bout du compte ? Au mieux, des histoires truculentes pour les petits enfants, quelques mots, encore, arabesques dans les pages de l'album photos au rang des oubliettes, méandres des années qui s'écoulent.

Et là, trois petits jours qui effacent l'ardoise de la mémoire, un visage qui range les rencontres passées dans l'armoire poussiéreuse du grenier de grand-mère, une présence où tu es seule au monde.

Et puis, elle est partie..."