Le Trochiscanthe nodiflore [TN]

n°629 (2018-29)

mardi 17 juillet 2018

"Lettre hebdomadaire" du site "Rencontres Sauvages"
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Johan Halvorsen - Passacaglia
d'après Handel

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  Du bois... pour l'hiver 2020 !



Ce qui me reste à faire...
en forêt communale de Courvières




ce que j'ai déjà ramené...
devant la maison (10 stères, à fendre !)

Courvières (Haut-Doubs)
vendredi 13 juillet 2018





Hirondelle rustique

Courvières (Haut-Doubs)
avril, mai et juin 2018



Posé : dans mon jardin potager
(que je suis en train de retourner...)

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 21 avril 2018


Que vient-elle chercher ?
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 21 avril 2018


Tout près !
Courvières (Haut-Doubs)

dimanche 29 avril 2018

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 5 mai 2018

des petits graviers...
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 5 mai 2018

des petits morceaux de végétaux (?)
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 5 mai 2018

<image recadrée>

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 5 mai 2018

Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 6 mai 2018

Avant l'envol
Courvières (Haut-Doubs)

dimanche 6 mai 2018

Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 20 mai 2018

Sur un fil
Courvières (Haut-Doubs)

dimanche 20 mai 2018

Avec un petit gravier dans le bec
Courvières (Haut-Doubs)

dimanche 20 mai 2018

<image recadrée>


Courvières (Haut-Doubs)
samedi 26 mai 2018

Trois jeunes viennent de sortir du nid
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018



Elles attendent d'être nourris par leurs parents
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018



La becquée est donnée en vol !
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

Mendicité
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

De dos
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

Hirondelle "herbivore" (!)
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

<image recadrée>

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 23 juin 2018

Bécquée
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

Sur le toit de ma ferme
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

<image recadrée>

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 23 juin 2018

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 23 juin 2018


Hirondelle qui vient de la nue orageuse
Hirondelle fidèle, où vas-tu ? dis-le-moi.
Quelle brise t’emporte, errante voyageuse ?

Écoute, je voudrais m’en aller avec toi,



Bien loin, bien loin d’ici, vers d’immenses rivages,

Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts,

Dans l’inconnu muet, ou bien vers d’autres âges,

Vers les astres errants qui roulent dans les airs.


Ah ! laisse-moi pleurer, pleurer, quand de tes ailes

Tu rases l’herbe verte et qu’aux profonds concerts

Des forêts et des vents tu réponds des tourelles,

Avec ta rauque voix, mon doux oiseau des mers.


Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !

Je ne sais quel écho par toi m’est apporté

Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême,

Il me faut, comme à toi, l’air et la liberté.
 


Louise Michel

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 23 juin 2018

Toilette
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

Etirement
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 23 juin 2018

Parfois, l'adulte se pose sur le fil...
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

<image recadrée>

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 23 juin 2018

Courvières (Haut-Doubs)
samedi 23 juin 2018

<image recadrée>

Sur le cheneau de ma ferme
Courvières (Haut-Doubs)

samedi 23 juin 2018

Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 24 juin 2018

Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 24 juin 2018

<image recadrée>

Courvières (Haut-Doubs)
dimanche 24 juin 2018



Pour voir d'autres images
d'Hirondelle rustique
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(ou sur chaque [numéro])

[numéro 539]
(2016 - 39)


Portraits d'oiseaux II - Hirondelles rustiques - autour de ma ferme comtoise, Courvières (Haut-Doubs) - juillet et août 2016

Texte :  Nunavik - Michel HELLMAN

Musique : Sonate en si mineur BWV 1034 - JS Bach

mardi 11
octobre
2016
[numéro 593]
(2017 - 44)


Pinsons, Hirondelle et Rougequeue - août et septembre 2017 - Haut-Doubs

Texte :  Le Fantôme de l'Opéra - Gaston Leroux

Musique : Nightwish - The phantom of the opera

mardi 7
novembre 2017



Suggestion de lecture :

"Chapître 26

Vendredi 13 août 1993
Dans l'océan des âmes

Mahaut

Le décharné progresse dans le dédale de racines sans se retourner. Cette fois, son compère me suit de près. Qu'est-ce qu'Antonin a voulu dire, tout à l'heure ? Pourquoi me demander si ces deux squelettes ambulants pourraient s'intéresser aux vivants ? Impossible d'évacuer le sentiment qu'il me cache quelque chose. D'abord cette présence mystérieuse au fort, puis sa question...

Le Sans Nom s'arrête brusquement et se tourne vers moi. Il pose ses mains sur une excroissance à la circonférence démentielle et, d'un signe de tête, m'invite à faire de même. Je prends soudain conscience du silence qui règne autour de nous, même les cris des âmes emportées dans le rayon se sont tus. Toute à mes pensées, je n'ai pas vu le temps passer et réalise seulement maintenant à quel point les racines nous encerclent. La sensation oppressante qui m'avait saisie hier revient en flèche, pas question de s'éterniser ici. J'applique mes paumes de mains, décidée à repartir au plus vite.
Aussitôt, une foule d'informations m'assaille. Une chaleur comme je n'en ai jamais connue me gifle le visage, le soleil va brûler ma peau ! Je retire immédiatement mes doigts et bute contre une excroissance derrière moi. Le décharné lève les yeux au ciel. Puis, d'un geste agacé, m'empresse de réitérer le mouvement. Très bien. Passer pour une idiote une fois me suffit. Faisant appel à la moindre parcelle de courage présente en mon âme, j'applique à nouveau mes paumes et ferme les yeux. La même chaleur brutale m'envahit mais je resiste à l'envie de lui échapper. Une lumière éblouissante me frappe, accompagnée d'une odeur de sable chaud. Peu à peu, une forme apparaît dans mon champ de vision. D'accord, la racine me transmet une image... Celle d'un arbre dont je n'aurais jamais imaginé l'existence. Aucun des manuels que j'ai parcourus dans la cellule de Mirabeau ne l'a évoqué. Quel est donc ce spécimen au tronc démesuré ? Un souffle parvient à mon esprit, avec un accent métallique qui provoque un frisson dans mon échine.
"Baobab."
Un arbre bien étrange. Et dont la forme massive explique la circonférence de la racine qui y mène. Je m'en déconnecte et secoue la tête en regardant le Sans Nom. Ce végétal n'est pas pour nous, Antonin et moi nous y perdrions. Le décharné fronce les sourcils et reprend sa route sans plus de formalité.

Nous nous glissons entre les excroissances et nous contorsionnons pour passer à travers le maillage de plus en plus serré. Après une brève hésitation, mon guide s'arrête face à plusieurs racines entremêlées. Il m'indique la plus effilée, elle se faufile entre les autres avec une grâce inguiétante et semble aussi étroite que solide. J'approche lentement mon index, à la fois curieuse et pleine d'appréhension. Quelle surprise me réserve celle-ci ? Elle tremble un peu sous la pression de mon doigt. Il me faut quelques instants pour réaliser que la connexion a débuté, tant la sensation qu'elle m'envoie m'est familière. Ses notes herbacées mélangées au parfum caractéristique des vieilles pierres font vibrer mes atomes et me donnent envie de m'enfoncer à l'intérieur du fort. Comme je me sens seule, tout à coup ! Tête baissée, j'interromps la connexion. Pas besoin de me glisser le nom de cette plante à l'oreille, je la connais trop bien. Le lierre. Les murs du fort en sont parsemés, ses feuilles me chatouillent souvent. Mon guide soupire avant même que le verdict ne tombe. D'un coup de menton, il pointe une excroissance plus large autour de laquelle celle du lierre est enroulée. C'est reparti pour un nouveau test, vivement que cette journée de prospection s'achève.


Un saule pleureur et un rosier rampant plus loin, je suis autorisée à me retirer des Limbes. Ces premières explorations m'ont vidée. Malgré tout, tandis que je traverse l'océan des âmes dans l'autre sens, un sourire s'étire sur mon visage. Ma quête n'est pas prête d'aboutir. Je ferai le tour de toutes les plantes de la Terre, s'il le faut, cette réincarnation barbare peut toujours attendre !

Au fil des ondes marines, un autre sentiment m'étreint. Une douleur qui cisaille mes côtes à l'idée que je n'ai pas encore trouvé la solution pour échapper à la fusion qui nous attend, Antonin et moi. M'en voudra-t-il encore de l'avoir laissé dans l'ignorance de notre destin ? S'il savait que c'est par amour que je lui cache la vérité, depuis un an. Oui, par amour... La tête me tourne rien que d'y songer. J'ai tant espéré cette rencontre avec mon âme soeur, sans oser y croire. Ce serait si bête de tout gâcher sur un malentendu ! J'accélère le mouvement, évitant les âmes attirées par le rayon qui rétrécit dans mon dos. Antonin finira par m'aimer, c'est certain. Ensemble, nous échapperons aux Limbes, quitte à nous damner ! Alors que la Cavité se rapproche, j'imagine déjà les traits de celui que j'aime, avec un objectif : que ses yeux pétillent d'amour pour moi..."

Catherine Bolle - Le Cycle des Morts



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