Le Trochiscanthe nodiflore [TN]

n°517 (2016-17)

mardi 26 avril 2016

"Lettre hebdomadaire" du site "Rencontres Sauvages"
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Leonardo Leo - Salve Regina

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Mésanges
(en couple)
Haut-Doubs
mars et avril 2016



Mésange bleue
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)
vendredi 11 mars 2016


Mésange bleue : le couple
La Cluse et Mijoux (Haut-Doubs)
vendredi 11 mars 2016

Mésange bleue
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
dimanche 20 mars 2016


La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
dimanche 20 mars 2016

Devant un trou dans un Frêne
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)

dimanche 20 mars 2016
<image recadrée>

La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
dimanche 20 mars 2016

La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
dimanche 20 mars 2016
<image recadrée>

Mésange charbonnière
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)

dimanche 20 mars 2016

Mésange à longue queue
Bouverans (Haut-Doubs)

dimanche 20 mars 2016

Mésange bleue
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)

samedi 26 mars 2016

La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
samedi 26 mars 2016
<image recadrée>

Mésange à longue queue
Bouverans (Haut-Doubs)

samedi 26 mars 2016

Mésange à longue queue
Bouverans (Haut-Doubs)

samedi 26 mars 2016
<image recadrée>

Mésange à longue queue,
avec des matériaux dans le bec (pour construire son nid !)
Bouverans (Haut-Doubs)

samedi 26 mars 2016

Mésange à longue queue
Bouverans (Haut-Doubs)

samedi 26 mars 2016




Mésange bleue
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
dimanche 10 avril 2016




Mésange charbonnière
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
dimanche 10 avril 2016



Mésange charbonnière,
devant le trou dans le Frêne...

La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
dimanche 10 avril 2016

Mésange bleue : le couple
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
dimanche 10 avril 2016

Mésange bleue
La Rivière-Drugeon (Haut-Doubs)
dimanche 10 avril 2016


Pour lire d'autres textes,
de Carole Martinez
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(ou sur chaque [numéro])

[numéro 313]

Chamois à la sortie de l'hiver (La Cluse et Mijoux, Haut-Doubs)

Texte : Du domaine des Murmures - Carole MARTINEZ

Musique : Oratorio de Pâques BWV 249 - JS Bach

Mardi 10
avril 2012

[numéro 298]

Images de novembre II : roses et décorations de Noël...
(La Cluse et Mijoux et Lac de Saint Point, Haut-Doubs)

Texte : le Coeur cousu - Carole Martinez

Musique : Joseph Haydn - La Création

Mardi 27
décembre 2011



Suggestion de lecture (deux extraits !) :

"La vieille âme


À tes côtés, je m’émerveille.

Blottie dans mon ombre, tu partages ma couche.
Tu dors, ô mon enfance,

Et, pour l’éternité, dans la tombe, je veille.

Tout aurait dû crever quand tu as gagné ton trou, gamine,

Au lieu de quoi la vie a dominé, sans joie.
Seule la rivière a tenté quelque chose pour marquer ton départ, ma lumineuse.

Dans la brume du petit matin, elle a soudain figé ses eaux vertes tout du long, si bien qu’en amont de la Furieuse, les aubes des moulins se sont arrêtées de tourner, comme engluées dans du métal fondu. Dès que l’haleine humide et claire qui la nappait de vapeurs nocturnes est remontée à flanc de coteaux jusqu’à se dissoudre tout à fait dans la chaleur du jour, dès que la rivière est apparue, nue, débarrassée de ses longs voiles laiteux, les meuniers de la vallée ont découvert que la Loue enchanteresse s’était changée en miroir : plus rien ne bougeait dans son lit que le reflet du monde des berges et celui des nuages épars de mai. Alors, à mesure que le jour s’est déplié sur cette terre qui penche, la vie du dehors s’est laissé prendre au piège de sa propre image, étonnée de se voir des contours si nets à la surface des eaux mortes et inquiétantes qu’aucune ondulation ne venait plus troubler. La Loue faisait silence et, jusqu’à ce que les cloches aient sonné sexte, on n’a plus entendu le moindre clapotis contre les pierres. Chut ! Chut ! Même dans les pentes raides des gorges, qui, jamais jusque-là, ni de nuit, ni de jour, n’avaient cessé leurs papotages, les langues d’eau, saisies en pleine course, s’étaient tues. Chut ! Chut !

Rien ne semblait pouvoir briser le sortilège qui avait pétrifié la rivière. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait, de quelque enchantement !

Ce matin qui a suivi la fin de notre histoire, mon éclatante, le vent lui-même a renoncé à remuer la surface plombée de la Loue. Aucune de ses caresses ne pouvait froisser l’enveloppe, lisse à pleurer, de la belle serpente. Nul sillage ne ridait cette étrange peau de métal qu’elle s’était forgée en une nuit. Ni frisson sous les ongles des araignées d’eau, ni tressaillement aux frôlements bleus d’une libellule, ni efflorescence sous les branches basses. La Loue ne prenait plus plaisir à lécher ses berges, plus de va-et-vient sur le sable ou la pierre, plus d’ondoiements dans sa chevelure d’algues, plus de soupirs, plus un souffle. Rien ne scintillait à sa surface. Le soleil, qui se faufilait entre les arbres pour la rejoindre, se glaçait à son contact. L’astre était réduit à un cercle blanc, sans feux.

De quelle douleur espérait-elle se prémunir en métamorphosant sa nudité en armure, alors qu’aucune lame n’aurait pu la blesser, la trancher, la désunir ?

Tous ceux qui, pour leur malheur, se sont interrogés en regardant la rivière arrêtée ce matin de mai, tous ceux-là, comme épris de leur image, sont restés, fascinés, au bord du gouffre dans lequel a fini par vibrer un monde second où ils avaient leur place, un autre monde dont la surface de la Loue leur montrait la voie.

Il faut les comprendre ces rustres qui jamais ne s’étaient vus au miroir et qui observaient les détails de leurs traits et leur stature pour la première fois. Quelle surprise ! Quel ravissement ! Et même les plus laids n’ont plus bougé, attendant face à eux-mêmes, sans comprendre.

Comme les hommes sont attentifs quand on leur parle d’eux !

Seul le vieux jardinier que la tristesse avait conduit sur la grève aux fées et qui espérait quelque secours de la contemplation de l’onde, quelque rêverie consolatrice, lui seul, le muet, le doyen, le plus faible d’entre tous, a réussi à s’arracher à l’envoûtement. Pudiquement, il s’est détourné du maigre visage de bois sec, qui le fixait depuis l’autre versant du monde et dont il connaissait si bien la peine, et, flairant la mort, il a gravi lentement la sente pour gagner le château des Murmures et alerter les hommes. Ses jambes se raidissaient davantage à chaque pas, les cailloux roulaient sous ses pieds et sa canne s’accrochait aux racines, se prenait dans des trous. Arrivé à mi-chemin, il s’est arrêté plus longtemps pour reprendre son souffle et, comprenant qu’il ne pouvait pas exiger davantage de sa vieille carcasse et qu’il devrait attendre un moment avant de poursuivre son ascension, il s’est assis sur une grosse pierre. À peine installé, il a senti son cœur se serrer en apercevant les jeunes femmes qui dévalaient la pente leurs paniers de linge à la main ou sur la tête : il fallait qu’elles rebroussent chemin, ces toutes belles, qu’elles remettent leur lessive à plus tard ! Mais aucune d’elles n’a voulu entendre ses gestes confus de vieux fou. Ses grands bras décharnés qui s’agitaient et les pauvres sons qu’il tentait d’articuler avaient si peu de sens qu’elles ont ri de sa pantomime, les pauvrettes, et lui ont offert le muguet et les coucous qu’elles avaient piqués sur leur corsage ou dans leurs cheveux avant de poursuivre leur route en lui envoyant des baisers. La peste était passée, elle ne tuait plus personne ! Il n’y avait plus rien à craindre, ce beau printemps l’avait chassée. Le monde n’était pas mort ! Le jardinier aurait voulu courir à leur suite pour les retenir, mais il ne vivait plus au même rythme que cette jeunesse et avait renoncé depuis bien longtemps à attraper les demoiselles, si mignonnes fussent-elles. Et comment empêcher l’enfance de galoper joyeusement dans la pente ? Il s’est contenté de porter leur petit bouquet à ses narines et il a cherché à démêler l’odeur de leur peau de celle du muguet, en les regardant s’éloigner, ces toutes jeunes femmes auxquelles il avait donné en secret des noms de plantes et qui gambadaient gaiement vers leur fin. Le parfum de leur chair se laissait déjà étouffer par celui des fleurs sauvages, les coquelicots eux-mêmes faneraient moins vite qu’elles. Quel gâchis !

Le vieux jardinier savait que la Loue, ce jour-là, n’était pas bonne fille et que ces jolis minois se prendraient dans ses filets. Depuis la fente étroite de ses paupières sans cils, amincies et marbrées par l’âge, ses yeux grisâtres n’ont pas pu suivre longtemps les lavandières qu’il aimait tant, elles se sont vite dissoutes dans les brumes qui cernaient son monde de vieillard, le réduisant à peau de chagrin. Il a posé son bouquet sur ses genoux et il a prié en silence.

Alors, depuis sa source, la rivière a soudain vomi une vague haute comme un clocher qui a détruit moult pressoirs et noyé tous les Narcisses dont elle suçait l’image depuis le matin : vingt meuniers, trois braconniers, une poignée de pêcheurs, quelques innocentes lavandières, une dizaine de bonnes vaches appartenant aux gens de Moustier, et six moutons avec leur trop petit berger – ce si joli garçonnet aux yeux clairs, d’un bleu de paradis, qu’Aymon aimait tant – Diantre, comment s’appelait-il ?

Les noms propres m’échappent ! Cela me rend folle.

La vague a rugi sa rage jusqu’à Ornans, emportant tout sur son passage sans distinction aucune, puis, après ce formidable spectacle des eaux, la Loue, rassasiée, a regagné son lit avec son butin de chair et de bois. Les corps qu’elle a recrachés ont été ramassés sur les berges, on a laissé les autres cadavres à vau-l’eau. Nul n’a osé avant plusieurs jours se risquer sur le dos de cette vieille folle qui avait pourtant repris sa tranquille chansonnette et sa longue promenade dans la vallée comme si de rien n’était.

On a enterré les noyés avec les autres morts, tous les autres, et Dieu sait s’il y en avait eu déjà pendant ce printemps 1361, et les hommes qui restaient avaient tant à faire qu’ils n’ont pas aussitôt réparé les moulins. Ce mercredi de la Sainte-Judith est resté dans les mémoires celui où la rivière a été prise de folie meurtrière.

Mais aucun des noms gravés sur les tombes n’était le nôtre. Est-ce ainsi que pleurent les rivières ?


[...]


Je me suis faufilée dans sa chambre. Maître Claude, qui a étudié la médecine, mettait des onguents sur les plaies de l'Enfant en assurant qu'il n'avait rien de grave, qu'il suffisait de le laisser se reposer et qu'il finirait par revenir à lui. Tout le monde est ensuite sorti de la pièce, sauf Haute-Pierre et moi. C'est que je suis si petite, j'ai appris à observer sans être vue, à me faire oublier, à disparaître dans le moindre recoin.

Haute-Pierre est assis à côté de la couche d'Aymon, il lui caresse la main en lui causant doucement comme si celui-ci pouvait l'entendre et comprendre.

- Quand on est un homme, on n'assiste pas à la naissance des enfants. Les femmes nous chassent pour célébrer ensemble ce grand mystère de la vie. C'est à se demander si les enfants ne se font pas sans nous.Pour tes frères et soeurs, je ne me suis pas posé de questions, j’ai joué mon rôle, j’étais ailleurs, à la guerre derrière Jean de Chalon, en révolte contre Eudes, à la chasse, sur mes terres, menant mes hommes, suivant mes chiens, et j’ai laissé ma femme se dépêtrer de toutes ces choses du corps sans même trembler pour elle alors qu’elle m’était si précieuse. C’est à peine si j’y ai pensé. On est venu m’annoncer que j’avais une fille, puis un fils, puis une fille, puis un fils encore, mais celui-là n’a pas vécu un jour. À chaque fois, j’ai été fier et j’ai fêté la nouvelle comme il se doit, en homme de ma condition. Mais, va savoir pourquoi – peut-être parce que ce dernier petit était mort tandis que je bataillais, mort avant que j’aie pu le voir – , j’ai guetté la naissance suivante, j’ai été attentif aux moindres signes, aux chuchotements des femmes, au versant féminin et secret de cette maison, à chaque mouvement de ta mère. Je voulais être présent cette fois-là et, malgré les interdits, malgré les contes, malgré toutes les malédictions promises à celui qui verrait sa femme en couches, je suis resté derrière la porte de la chambre où ta mère hurlait quand tu es né, mon fils, l’oreille collée au bois, je suis resté et j’ai tout entendu : les gémissements d’Aélis, les prières de la sage-femme, le bruit de l’eau dans la cuvette, j’ai entendu ton cri aussi, et ce tout premier cri était déjà un chant à mon oreille. Je n’ai vécu et ressenti cela pour aucun autre de mes enfants et, pourtant, j’ai tenté d’être le père de chacun d’eux. Et je n’étais pas seulement derrière la porte, ce jour de neige où tu es né, j’étais à tes côtés, au plus près de toi, aussi près que je pouvais l’être du grand mystère de la création, si bien que j’ai entendu le monde se déchirer dans ce dernier cri de ta mère qui a précédé le tien. Tu vivais, une immense joie m’a submergé. Comme tout cela était puissant ! Contre le bois de cette porte, j’en ai pleuré de t’imaginer naître. Être père ne paraît pas bien compliqué, il suffit d’être celui qui se fait obéir, celui dont on ne discute pas les décisions, il suffit d’être à l’image de son propre père. On ne ressent rien dans son corps, on ne porte pas de fruit, on ne donne pas un morceau de sa chair pour forger un enfant, on ne risque pas sa vie en la donnant. Être père n’est pas une affaire naturelle. Je ne me souviens pas vraiment du mien, il était une grande figure absente, un mythe construit par la parole de ma mère et par celle de ses gens, mon père était un modèle, un nom, un château, une terre, de grandes batailles, mon père contenait son propre père et le père de son père, mon père était l’incarnation d’une lignée que j’ai appris à respecter, à vénérer. J’ai songé alors que, depuis des générations, les hommes de ma maison devenaient père en observant, en construisant ou en renversant leur propre père, pas en se penchant sur leurs d’enfants. À ta naissance, mon père venait de mourir et je m’étais étonné de ne pas avoir été ému par sa disparition, de ne rien ressentir, son nom était le mien et je prenais sa place, mais il ne me restait rien de lui, pas le moindre petit souvenir de complicité et de tendresse. J’ai alors tenté de saisir en quoi consiste ce titre de père, titre ô combien discutable puisque Dieu est notre père à tous. Pour la première fois, j’ai douté de mon pouvoir, de ma capacité à être un père et pourtant jamais je ne m’étais senti tellement à ma place, tellement juste, collé au bois de cette porte. Quand elle s’est ouverte et que les femmes m’ont laissé entrer dans la chambre, quand j’ai vu ce tout petit être dans son berceau au plus près de l’âtre, quand nous nous sommes regardés pur la première fois, mon coeur a bondi dans ma poitrine et le sang m’est monté aux joues. J’ai promené mes énormes doigts sur ton minuscule visage si bien dessiné, sur ta peau douce et claire de jeune pousse, puis j’ai glissé mon index dans ta main et tu l’as serré en souriant aux anges. Nos doigts on conversé longtemps, ainsi que nos regards. Tu me disais : « Je suis là ! » et je te répondais : «  Moi aussi ! » en pleurant d’émotion. Je t’ai ensuite pris dans mes bras avec précaution. Comme je me suis senti raide et maladroit, tandis que, contre ma poitrine de soldat, tu agitais tes petites mains avec grâce ! Ta mère s’est plainte qu’une fois de plus je la négligeais, que je ne l’avais même pas embrassée. Je me suis tourné vers elle un peu confus, j’étais incapable de te reposer, je ne savais pas comment m’y prendre. Avais-je seulement porté l’un de mes enfants avant toi ? Je ne m’en souvenais pas. J’ai alors choisi d’endosser le rôle de Joseph, plutôt que celui de Dieu, je me suis questionné sur ce que je ressentais et non sur ce que je représentais. Tu m’a révélé à moi-même, mon fils. Grâce à toi, je me suis offert la joie d’être un homme aimant et imparfait. Imparfait du fait même de ton existence et affaibli par mon amour. J’ai laissé Geoffroy mener des hommes en mon nom, j’ai abandonné cette vie de soldat que j’avais cru aimer jusque-là, et je t’ai observé grandir. Chacun de tes émerveillements m’a été un délice. Tu m’a permis de comprendre qu’on pouvait jouir du bonheur d’un autre. Ta joie découlait de ta façon de regarder le monde et de t’en imprégner. Oh oui, la joie m’est venue de toi, mon enfant, mon éternel enfant ! Tu es la feuille que tu contemples, l’oiseau que tu suis au ciel, tu ressens dans ton corps les maux de ceux qui souffrent, tu ris avec celui qui rit. Tu n’as pas de borne et tu t’effaces pour devenir ce que tu regardes. Tu es au monde, tu es le monde. Ton frère et ta soeur aînés ont été emportés par le grand mal, je n’ai pas pu les retenir. Joseph est un impuissant. L’amour et la tendresse sont impuissants. Ta présence seule m’a un peu soutenu. Je ne supporterais pas de te voir partir à ton tour, mon fils.

Dans mon petit coin d’ombre, coincée entre le coffre et le mur, je ne pleure pas. Non, je ne pleure pas, mais l’envie me prend de serrer ce père-là dans mes bras, de le consoler et d’être consolée. Comme je l’aime d’être capable d’aimer ainsi !..."


Carole Martinez - La Terre qui penche



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