Le Trochiscanthe nodiflore [TN]

n°487 (2015-38)

mardi 29 septembre 2015

"Lettre hebdomadaire" du site "Rencontres Sauvages"
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JP Rameau - Les Boréades
(suites d'orchestre)

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Portraits d'un
Héron cendré

Pontarlier (Haut-Doubs)
samedi 8 août 2015



De loin, dans l'ombre...
Pontarlier (Haut-Doubs)
samedi 8 août 2015


Devant les joncs

Toilette sous l'aile

Emeraude

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Portrait
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<pas de son ! >

Toilette dans le dos
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Baîllement

Etirement



Héron s'ébouriffant

Au pas !

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<pas de son ! >

Envol


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[numéro 129]

Barques, Bergeronnette et Cie... - Lac de Saint Point, Haut-Doubs - juillet 2008

Texte : Train de nuit pour Lisbonne - Pascal Mercier

Mardi
19 août
2008
[numéro 475]
(2015 - 26)

Héron cendré au repos - Pontarlier (Haut-Doubs) - mai et juin 2015

Texte :  Erri de Luca - Histoire d'Irène

Musique : Symphonie n° 25 -  WA Mozart

mardi 30
juin 2015



Suggestion de lecture :

Il y a trois cent mille volumes », dit la guide, et ses talons aiguille claquaient sur le sol de marbre de la Biblioteca Joanina. Gregorius resta en arrière et regarda autour de lui. Il n’avait jamais rien vu de tel. Les salles revêtues d’or et de bois tropicaux, reliées par des arcs qui rappelaient des arcs de triomphe, làdessus les armes du roi João V, qui avait fondé la Biblioteca Joanina au début du XVIIIe siècle. Rayonnages baroques avec des galeries soutenues par de gracieuses colonnes. Un portrait de João V. Un long tapis rouge qui accentuait l’impression de faste. C’était comme dans un conte.

Homère, l’Iliade et l’Odyssée, plusieurs éditions dans de somptueuses reliures qui en faisaient des textes sacrés. Gregorius laissait glisser son regard.

Au bout d’un moment, il sentit que son esprit n’errait plus que distraitement le long des rayonnages. Les pensées étaient restées de l’autre côté, auprès d’Homère. Ce devaient être ces pensées qui lui faisaient battre le coeur, mais il ne parvint pas à savoir de quoi il s’agissait. Il alla dans un coin, ôta ses lunettes et ferma les yeux. De la salle suivante lui parvenait la voix criarde de la guide. Il pressa la paume de ses mains sur ses oreilles et se concentra dans le silence étouffé. Les secondes passèrent, il sentait les pulsations de son sang.

Oui. Ce qu’il avait cherché sans s’en rendre compte, c’était un mot, que l’on ne trouvait qu’une seule fois chez Homère. C’était comme si une force derrière son dos, cachée dans les coulisses du souvenir, voulait vérifier que sa mémoire était aussi bonne que d’habitude. Son souffle s’accéléra. Le mot ne venait pas. Il ne venait pas. La guide traversa la salle avec ses touristes, les gens cancanaient.

Gregorius les laissa passer et se glissa en queue du groupe. Il entendit la porte

d’entrée de la bibliothèque se fermer et la clé tourner dans la serrure.

Le coeur tambourinant, il courut au rayonnage et sortit l’Odyssée. Le vieux cuir devenu raide lui coupa la paume des mains avec ses bords tranchants.

Fiévreusement, il tourna les pages et souffla sur la poussière qui s’envola dans la salle. Le mot n’était pas là où il le pensait. Il n’était pas là.

Il essaya de respirer calmement. Comme si une traînée de nuages le traversait, il sentit un vertige qui allait et venait. Méthodiquement, il repassa en pensée toute l’épopée. Mais l’exercice eut pour conséquence que maintenant la prétendue certitude avec laquelle il avait commencé la recherche s’effrita elle aussi. Le sol se mit à vaciller, et cette fois ce n’était pas le vertige. Se serait-il trompé de manière aussi grossière, et était-ce dans l’Iliade ? Il la tira de l’étagère et feuilleta le livre, la tête vide. Les mouvements de la main qui tournait les pages devenaient distraits et mécaniques, à chaque instant, le but de sa recherche tombait de plus en plus dans l’oubli, Gregorius sentit que le coussin d’air l’entourait, il essaya de taper du pied, pagaya des bras, le livre lui tomba des mains, ses genoux plièrent et il glissa au sol en un mouvement doux et sans force.

Quand il revint à lui, il chercha péniblement ses lunettes qui étaient à une longueur de bras. Il regarda sa montre. Il ne pouvait pas s’être écoulé plus d’un quart d’heure. Il s’assis et s’adossa au mur. Des minutes passèrent, pendant lesquelles il ne fit que respirer, heureux de ne pas s’être blessé et que les lunettes fussent restées intactes. Et ensuite, brusquement, une panique flamboya en lui. Cet oubli était-il le commencement de quelque chose ? Une première et minuscule île de l’oubli ? Allait-elle grandir, et d’autres s’y ajouteraient-elles ? Nous sommes des terrils d’oubli, avait écrit Prado quelque part. Et si maintenant une avalanche de pierraille tombait sur lui et emportait avec elle les mots précieux ?

Il se prit la tête entre ses grandes mains et serra, comme s’il pouvait ainsi empêcher la disparition d’autres mots. Objet après objet, il fouilla son champ de vision et donna à chaque chose son nom, d’abord dans la langue populaire de Berne, ensuite en haut allemand, puis en français, en anglais et pour finir en portugais. Aucun ne manquait, et peu à peu il se calma.

Quand la porte s’ouvrit pour laisser entrer le groupe suivant, il se mêla un moment aux touristes et disparut ensuite par la porte. Un ciel bleu foncé se voûtait au-dessus de Coimbra. À la terrasse d’un café, il but à petites gorgées lentes une tisane de camomille. L’estomac se détendit et il put manger quelque chose.

Les étudiants étaient étendus au chaud soleil de mars. Un homme et une femme, enlacés, éclatèrent soudain d’un rire bruyant, jetèrent leurs cigarettes, se levèrent avec des mouvements coulants et souples et se mirent à danser, aussi légers, aussi flexibles que si la force de gravité n’existait pas. Gregorius sentit l’attraction du souvenir et s’y abandonna. Et soudain elle fut là, la scène à laquelle il n’avait plus pensé depuis des dizaines d’années.

« Sans faute mais un peu lourd », avait dit le professeur de latin quand Gregorius, dans l’auditorium, traduisait un passage des Métamorphoses d’Ovide. Un après-midi de décembre, flocons de neige, lumière électrique.

Filles qui ricanaient. « Il faut danser un peu plus ! » avait ajouté l’homme au noeud papillon et au foulard rouge sur son blazer. Gregorius avait senti tout le poids de son corps sur le banc. Le banc avait grincé quand il avait bougé.

Ensuite, alors que les autres traduisaient à leur tour, il était resté assis dans une sourde hébétude. L’hébétude avait duré tandis qu’il marchait sous les arcades décorées pour Noël.

Après les vacances, il n’avait plus jamais assisté à ce cours. Il avait évité l’homme au foulard rouge et il avait esquivé aussi les autres professeurs. À partir de là, il n’avait plus étudié qu’à la maison.

À présent, il paya et, traversant le Mondego qu’on appelait o rio dos poetas, revint à son hôtel. Trouves-tu que je suis un homme ennuyeux ? Comment ? Mais, Mundus, tu ne peux pas me poser une pareille question !

Pourquoi toutes ces choses faisaient-elles si mal, encore maintenant ?

Pourquoi, en vingt ou trente années, n’avait-il pas réussi à s’en débarrasser ?

Quand Gregorius se réveilla deux heures plus tard à l’hôtel, le soleil se couchait. Natalie Rubin avait parcouru, ses talons aiguille claquant sur le marbre, les couloirs de l’université de Berne. Debout devant dans un auditorium vide, il lui avait tenu une conférence sur les mots qui ne figuraient qu’une seule fois dans la littérature grecque. Il essaya d’écrire les mots, mais le tableau noir était si savonneux que la craie glissait, et quand il voulut les prononcer, il les avait oubliés. Estefânia Espinhosa elle aussi avait hanté son sommeil agité, silhouette aux yeux lumineux et au teint olivâtre, d’abord muette, puis en professeur qui sous une gigantesque coupole revêtue d’or donnait des cours sur des sujets qui n’existaient pas. Doxiades l’avait interrompue. « Rentrez chez vous, avait-il dit, nous vous examinerons sur la place Bubenberg. »

Gregorius était assis au bord du lit. Le mot homérique ne venait pas plus maintenant. Et l’incertitude sur le passage où on le trouverait le torturait.

Cela n’avait pas de sens, de chercher dans l’Iliade. C’était dans l’Odyssée. Le mot était . Il le savait. Mais où ?

Le prochain train pour Lisbonne, on le lui avait confirmé en bas à la réception, ne partait que le lendemain matin. Il prit le grand livre sur la mer ténébreuse et continua à lire ce que El Erdrisí, le géographe musulman, avait écrit : Personne ne sait – nous dit-on – ce qu’il y a dans cette mer, et on ne peut pas non plus l’explorer, car il y a trop d’obstacles qui s’opposent à la navigation : les profondes ténèbres, les hautes vagues, les fréquentes tempêtes les innombrables monstres qui la peuplent et les vents violents. Il aurait bien voulu avoir une photocopie des deux essais d’Estefânia Espinhosa sur le cap Finisterre, mais il avait échoué auprès du personnel de la bibliothèque, parce que les mots lui manquaient.

Il resta assis encore un moment. Il faut faire des examens, avait dit Doxiades. Et il entendit aussi la voix de Maria João: Vous ne devriez pas prendre cela à la légère.

Il prit une douche, boucla sa valise et fit appeler un taxi par la femme de la réception, stupéfaite. L’agence de location de voitures était encore ouverte à la gare. Mais vous devez payer aussi le jour d’aujourd’hui, lui dit l’homme.

Gregorius acquiesça, signa pour deux autres jours et se dirigea vers le garage.

Il avait passé son permis de conduire quand il était étudiant, avec l’argent qu’il gagnait en donnant des cours. Cela remontait à trente-quatre ans. Depuis lors, il n’avait jamais conduit, le document jauni avec sa photo juvénile et la prescription, imprimée en caractères gras, de porter des lunettes et de ne pas conduire la nuit, il l’avait placé sans s’en être jamais servi avec tous ses papiers de voyage. À l’agence de location, l’homme avait froncé les sourcils, son regard était allé plusieurs fois de la photo au visage réel, mais il n’avait rien dit.

Au volant de la grande voiture, Gregorius attendit que son souffle se fût calmé. Lentement, il essaya tous les boutons et leviers. Les mains froides, il mit le contact, enclencha la marche arrière, lâcha l’embrayage et fit caler le moteur. Effrayé par la violente secousse, il ferma les yeux et attendit de nouveau que son souffle s’apaisât. Au deuxième essai, la voiture bondit, mais continua à rouler, et Gregorius sortit du box en marche arrière. Il parcourut au pas la rampe qui menait à la sortie. Devant un feu rouge dans les faubourgs de la ville, la voiture cala de nouveau. Puis tout alla de mieux en mieux.

Il parcourut en deux heures l’autoroute jusqu’à Viana do Castelo. Il restait calme au volant et roulait sur la file de droite. Il commença à savourer la course. Il réussit à refouler si loin à l’arrière-plan l’affaire du mot homérique, que l’on aurait presque pu appeler cela un oubli. Pris d’une joie exubérante, il appuya sur l’accélérateur et tint le volant les bras tendus.

Une voiture en feux de route arriva en face de lui sur la voie opposée. Tout autour de lui commença à tourner. Gregorius coupa les gaz, glissa vers la droite sur la bande d’arrêt d’urgence, emporta la couche d’herbe et parvint à s’arrêter, en s’éloignant centimètre par centimètre de la glissière de sécurité.

Des cônes de lumière le dépassèrent à une vitesse folle. Plus tard, sur l’aire de stationnement suivante, il sortit et respira avec précaution l’air frais de la nuit. Vous devriez revenir chez vous. Parler aux médecins dans votre langue maternelle.

Une heure plus tard, après Valença do Minho, vint la frontière. Deux hommes de la Guardia Civil avec des pistolets mitrailleurs lui firent signe de passer. À partir de Tui, il prit l’autoroute par Vigo, Pontevedra et continua vers le nord en direction de Santiago. Un peu avant minuit, il s’arrêta et étudia la carte en dînant. Il n’y avait pas d’autre solution : s’il ne voulait pas faire le détour par la presqu’île de Santa Eugenia, il devait prendre à Padrón la route de montagne vers Noia, le reste était clair, toujours le long de la côte jusqu’au cap Finisterre.

Il n’avait encore jamais roulé sur une route de montagne, et il sentit monter en lui des images de cols suisses où le chauffeur de la voiture postale devait sans cesse tourner furieusement le volant dans un sens pour le ramener aussitôt dans l’autre.

[...]

Plus tard, il essaya de manger quelque chose en face de la pension, mais ce fut impossible. À la réception, il se fit donner du papier à lettres. Puis, dans sa chambre, il s’assit à la table minuscule et traduisit en latin, en grec et en hébreu ce que le géographe musulman avait écrit. Il avait espéré qu’en traçant les caractères grecs, le mot perdu lui reviendrait. Mais rien n’arriva, la chambre du souvenir resta muette et vide.

Non, il ne pouvait pas dire que l’étendue murmurante de la mer rendait insignifiants la mémorisation et l’oubli des paroles. Ni la mémorisation ni l’oubli des mots. Les choses ne se passaient pas ainsi, absolument pas. Une seule parole parmi les paroles, un seul mot entre tous les mots : ils étaient intangibles, radicalement intangibles pour les masses de l’eau aveugle et aphasique, et cela resterait ainsi même si l’univers tout entier devenait du jour

au lendemain un monde d’innombrables déluges où tous les cieux dégoulinaient.

S’il n’y avait dans l’univers qu’un mot, un unique mot, alors ce ne serait pas un mot, mais si c’en était quand même un, il serait plus puissant et plus lumineux que tous les flots derrière tous les horizons. Lentement, Gregorius se calma. Avant d’aller se coucher, il regarda par la fenêtre sa voiture garée en bas. Demain, quand il fera jour, tout ira bien.

Tout alla bien en effet. Epuisé et anxieux après une nuit agitée, il fit le trajet par petites étapes. Pendant les pauses, les rêves de la nuit revenaient régulièrement le hanter. Il était à Ispahan, au bord de la mer. La ville avec ses minarets et ses coupoles, avec l’outremer brillant et l’or étincelant, se détachait sur un horizon clair. Aussi futil effrayé, quand il regarda la mer, de voir qu’elle était noire et qu’elle se ruait en mugissant contre la ville du désert.

Un vent brûlant et sec lui soufflait au visage un air humide et lourd. Pour la première fois, il avait rêvé de Prado. L’orfèvre des mots ne faisait rien, il était seulement présent dans la vaste arène du rêve, noble et muet, et Gregorius, l’oreille contre le gigantesque magnétophone d’Adriana, cherchait le son de sa voix. Près de Viana do Castelo, peu avant l’autoroute de Porto et Coimbra, Gregorius sentit qu’il avait le mot perdu sur le bout de la langue. Il ferma les yeux involontairement derrière son volant et essaya de toutes ses forces d’empêcher que le mot reculât dans l’oubli. Un klaxon furieux le fit sursauter. À la dernière seconde, il put donner un coup de volant, ramener la voiture qui avait pris la voie à contresens et empêcher ainsi un choc frontal. Au croisement suivant, il s’arrêta et attendit que cessât le douloureux martèlement du sang dans le cerveau. Puis il roula jusqu’à Porto derrière un camion lent. La femme à l’agence de location ne fut pas enchantée qu’il voulût rendre la voiture ici et non à Coimbra. Mais après avoir jeté un long regard sur le visage de Gregorius, elle se déclara finalement d’accord.

Quand le train pour Coimbra et Lisbonne se mit en marche, Gregorius épuisé se laissa aller contre l’appuie-tête. Il pensait aux adieux qui l’attendaient à Lisbonne. Car c’est là ce que veut dire un adieu, au sens plein et lourd du mot : que les deux êtres, avant de se séparer, tombent d’accord sur la manière dont ils se sont vus et vécus, avait écrit Prado dans sa lettre à sa mère. On peut aussi se faire ses adieux à soi-même : s’assumer sous le regard de l’autre. Le train prit sa pleine vitesse. La terreur de l’accident qu’il n’avait évité que d’un cheveu commença à faiblir. Jusqu’à Lisbonne, il ne voulait plus penser à rien.

Juste à l’instant où, aidé par le martèlement monotone des roues, il réussissait à s’abandonner, le mot perdu fut soudain là : λίστρον, une pelle pour racler le sol de la salle. Et à présent il savait de nouveau où le mot se trouvait : dans l’Odyssée, vers la fin du chant 22.

La porte du compartiment s’ouvrit et un jeune homme vint s’asseoir, il déploya un journal à sensation avec des caractères gigantesques. Gregorius se leva, prit sa valise et alla jusqu’à l’extrémité du train, où il trouva un compartiment vide. λίστρον, disait-il tout seul, Λίστρον.

Quand le train s’arrêta en gare de Coimbra, il pensa à la colline de l’université et à l’arpenteur qui, dans l’imagination de Gregorius, passait le pont avec une vieille sacoche de médecin à l’ancienne mode, un homme mince, courbé, dans une blouse grise, qui se demandait comment il pourrait décider les gens sur la colline du château à lui permettre d’entrer.

Quand, le soir, Silveira revint de sa firme, Gregorius alla à sa rencontre dans le hall. Silveira s’arrêta net et plissa les paupières.

« Tu rentres chez toi. »

Gregorius acquiesça d’un signe de tête.

« Raconte ! »..."


Pascal Mercier - Train de nuit pour Lisbonne



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