Le Trochiscanthe nodiflore [TN] n°342 - Mardi 6 novembre 2012

"Lettre hebdomadaire" du site "Rencontres Sauvages"
explications sur le nom de cette lettre : [ici] ou [ici]
Si cette page ne s'affiche pas correctement, cliquez [ici]



Vivaldi -
Automne

Pour regarder et écouter,
cliquez sur la flèche au bas de l'image...

 



ou cliquez [ici]



Passereaux
en montagne

août, septembre et octobre 2012
Mont d'Or (Haut-Doubs)

Traquet motteux
dimanche 19 août 2012
<diapositive scannée>

Sur un rocher
dimanche 19 août 2012
<diapositive scannée>

Le couple
dimanche 19 août 2012
<diapositive scannée>

dimanche 19 août 2012
<diapositive scannée>

dimanche 19 août 2012
<diapositive scannée>

Rougequeue noir mâle
samedi 15 septembre 2012

samedi 15 septembre 2012

samedi 15 septembre 2012

samedi 15 septembre 2012

Clôture
samedi 15 septembre 2012

samedi 15 septembre 2012

samedi 15 septembre 2012

GR
samedi 15 septembre 2012

Pipit sp.
dimanche 16 septembre 2012

dimanche 16 septembre 2012

dimanche 16 septembre 2012

Dans l'ombre
dimanche 16 septembre 2012
<image recadrée>

Grand Corbeau (le "Goliath des passereaux"), en train de réaliser une "vrille" (il vol sur le dos !
remarquez la courbure du bec qui monte vers le haut !!)
dimanche 23 septembre 2012
<image recadrée>

"Son vol battu à coups réguliers peut être très rapide ; les battements d'ailes sont si puissants qu'ils produisent un bruissement sonore. Mais le plus étonnant, ce sont ses acrobaties aussi sûres que hardies : plongées en piqué avec les ailes fermées, vrilles, chandelles, loopings... et l'extraordinaire demi-tour sur lui-même qu'il exécute dans certaines de ses trajectoires planées et qui le fait glisser un instant sur le dos, les ailes déployées et le ventre en l'air. On ne peut s'empêcher de croire à un jeu exercé "pour le plaisir"..."

Paul Géroudet - les Passereaux d'Europe

Rétablissement (la courbure du bec est vers le bas !)
dimanche 23 septembre 2012
<image recadrée>

dimanche 23 septembre 2012

"Rrok !... Rrok ! deux croassements brefs et sourds ont retenti contre le flanc abrupt de la montagne : le Grand Corbeau n'est pas loin. L'ombre du puissant oiseau noir glisse contre la face tourmentée du rocher, sur les antiques sapins qui se cramponnent et se nouent à la pierre. C'est dans ce cadre qu'il nous paraît incarner le génie primitif et sauvage de la nature..."

Paul Géroudet - les Passereaux d'Europe

dimanche 23 septembre 2012

dimanche 23 septembre 2012

<image fortement recadrée>
dimanche 23 septembre 2012

Dans la lumière du matin
samedi 20 octobre 2012

Atterrissage...
samedi 20 octobre 2012

... sur le "Belvédère des Chamois"
samedi 20 octobre 2012

"On peut voir assez souvent les plumes acuminées de sa gorge se hérisser comme une barbe..." (Paul Géroudet)
samedi 20 octobre 2012

Envol
samedi 20 octobre 2012

samedi 20 octobre 2012
<image recadrée>

Nouvelle acrobatie aérienne !
samedi 20 octobre 2012
<image recadrée>

Au dessus des monts du Jura
samedi 20 octobre 2012

De face
samedi 20 octobre 2012



Petit texte :

"Les feuilles tombées

Dès le 6 octobre, les feuilles commencent généralement à tomber, en pluies successives provoquées par le gel ou les averses, mais la moisson de feuilles la plus importante, l'apogée de la chute, se situe d'ordinaire vers le 16. Un beau matin, aux alentours de cette date, il a gelé sans doute plus fort qu'auparavant ; de la glace s'est formée sous la pompe, et quand le vent du matin se lève, les feuilles tombent en pluies plus serrées que jamais. Elles forment soudain des tapis épais sur le sol, sous l'effet de la brise ; même s'il n'y a pas de vent, ces lits de feuilles épousent la forme et la taille de l'arbre. Certains, tels les petits hickorys, semblent s'être dépouillés de leurs feuilles instantanément, comme un soldat qui dépose les armes au premier commandement. Celles du hickory, encore très jaunes bien que desséchées, ont des reflets de feu sur le sol où elles gisent. Elles sont tombées de tous les côtés, au premier coup de baguette magique de l'automne, faisant le même bruit que la pluie.

Ou encore, c'est après un temps humide et pluvieux que l'on remarque à quel point les feuilles sont tombées au cours de la nuit, bien que cela ne soit pas encore le coup fatal pour celles de l'érable à sucre. Les rues sont jonchées de ces trophées ; les feuilles des ormes forment un revêtement d'un brun sombre sous les pieds. Après quelques journées particulièrement chaudes de l'été indien, je me rends compte que c'est la chaleur inhabituelle qui cause la chute des feuilles, étant donné qu'il n'a ni plu ni gelé pendant un certain temps. La chaleur intense les fait soudainement jaunir et les flétrit, de même qu'elle précipite le mûrissement des pêches et des autres fruits et les fait tomber.

Les feuilles des érables rouges tardifs, d'une teinte encore vive, jonchent le sol ; leur fond jaune est tacheté de cramoisi, comme certaines pommes sauvages, bien qu'elles ne gardent cette couleur qu'un jour ou deux, une fois tombées, surtout s'il pleut. Le long de la chaussée, je rencontre ça et là des arbres entièrement dénudés, qui s'élèvent pareils à des spirales de fumée, après avoir perdu leur parure colorée, mais celle-ci est là à leurs côtés, presque aussi éclatante par terre, et avec la même silhouette qu'elle avait précédemment sur l'arbre. J'irais jusqu'à dire que j'observe d'abord ces arbres à plat sur le sol comme une ombre d'une couleur indélébile qui me suggère de chercher les branches qui les ont portées. Une reine serait fière de marcher sur ces manteaux de couleur éclatante, étalés sur la boue par les arbres galants. Je vois des charrettes rouler dessus comme sur une ombre ou un reflet, et les charretiers n'y prêtent pas plus attention qu'à leurs propres ombres plus tôt dans la saison.

Dans les airelles et autres arbrisseaux, les nids d'oiseaux sont déjà pleins de feuilles sèches. Elles sont tombées en si grand nombre dans les bois qu'un écureuil ne peut courir après une noisette qui tombe sans qu'on l'entende. Les garçons les ratissent dans les rues, ne serait-ce que pour le plaisir d'avoir à s'occuper de ces substances si propres et crépitantes. Certains nettoient scrupuleusement le chemin avec leur balai, puis attendent que le prochain souffle de vent leur envoie de nouveaux trophées. Le marais est recouvert d'une couche épaisse de feuilles et le lycopodium lucidulum semble soudain plus vert au milieu d'elles. Dans les bois touffus, elles recouvrent à moitié des flaques d'eau de trois ou quatre verges de long. L'autre jour, j'avais du mal à trouver une source bien connue, au point que je croyais qu'elle était à sec ; en fait, elle était complétement cachée par des feuilles fraîchement tombées, et quand je les ai écartées pour la dégager, j'avais l'impression de frapper la terre avec la baguette d'Aaron pour faire jaillir une nouvelle source. Lorsqu'ils en sont recouverts de feuilles, les terrains détrempés en bordure des marais ont l'air secs. Dans un marécage où je faisais des relevés d'arpentage, j'ai sauté par-dessus une clôture, pensant atterrir sur une berge feuillue, et je me suis retrouvé dans plus d'un pied d'eau..."

Henry David Thoreau - Teintes d'Automne



Voir la liste des anciens numéros du"Trochiscanthe nodiflore" (les archives) : cliquez [ici]

Site internet : Rencontres sauvages

Me contacter : pascal@pascal-marguet.com

Calendrier 2012 : Pour le télécharger directement au format pdf (1200 ko), cliquez [ici]

 

Pour vous désinscrire, vous pouvez m'envoyer un e-mail (en répondant à ce message) avec pour objet "désinscription",

ou en cliquant

[ici]

Pour partager cette page sur "FaceBook", cliquez sur le bouton ci-dessous :



Rejoignez-moi sur "FaceBook" en cliquant sur le lien suivant :

[http://www.facebook.com/marguet.pascal]