Mardi 19 juin 2007
Dernières images du site "Rencontres Sauvages" : 70
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Je viens de mettre sur mon site les images prises lors des descentes
organisées par les "Radeliers de la Durance" les 2 et 3 juin dernier.

Pour les voir : cliquez [ici]



Moineaux et compagnie...

Vuillecin (Haut-Doubs)

Linotte mélodieuse mâle
Lundi 30 avril 2007

Moineau domestique mâle
Lundi 30 avril 2007

Bruant jaune
Vendredi 18 mai 2007

Tarier des près mâle
Vendredi 25 mai 2007

Hirondelle rustique mâle
Vendredi 25 mai 2007

Rougequeue noir (jeune)
Mercredi 30 mai 2007

Merlette (Merle noir femelle)
Dimanche 17 juin 2007

Moineau domestique femelle
Dimanche 17 juin 2007




Un petit texte :

"
La Rencontre


Ce moment merveilleux, à partir duquel quelqu’un ou quelque chose entre dans notre vie pour n’en plus sortir, installé dans un coin de la mémoire, cette rencontre avec le « génie » du lieu est le passage indispensable pour ancrer une conscience de l’environnement si on ne le vit pas aussi par cette connaissance intime qui dépasse les savoirs scientifiques ?
On apprécie un être ou une chose non seulement parce qu’on en décrit des caractéristiques spécifiques, mais surtout, parce qu’on perçoit, ressent l’indicible de cet autre qui nous touche et nous transperce. La rencontre est un mélange des deux parties en présence. Ce sont deux portes qui s’ouvrent entre deux êtres. C’est un tête-à-tête, avec ou sans parole, qui s’échange, s’investit, s’habite. On entre dans la rencontre avec un simple « tu » aux lèvres, nous dit Martin Buber, et, comme il n’y a pas de « tu » sans « je », le tête à tête devient un « nous ». Complicité et connivence, le dialogue s’instaure. Il en va avec l’environnement comme dans la rencontre avec une personne.


Mer, mer, dis-moi pourquoi
Tu pars comme ça
Et que tu laisses tous ces bateaux ?
Nous avons envie de naviguer
Mais comme tu pars, on ne peut pas !
Si tu venais tout le temps
Je serais si contente
Car tu me porterais.

Malory


D’aucuns disent que le tutoiement de la nature est un anthropocentrisme (égoïstement) étranger à cette nature. D’autres pensent que rêver de nature est un naturocentrisme écoïstement étranger à l’homme. Pourtant que de rapprochements, de rêveries tournées vers l’autre, d’élans spontanés et nécessaires, de reconnaissance respectueuse, quand on a entendu parler un élément du monde ! La mer c’est beau, c’est comme si elle nous parlait (Morena). Dans l’incertitude des nuages j’ai compris la fragile errance de nos vies. C’est dans la primevère des fossés que j’ai su voir le bonheur au bras du malheur. Dans le murmure de la mer j’ai appris à écouter les silences des humains. Dans les flammes de la cheminée, j’ai déchiffré les vacillements des êtres. La nature de la nature n’est pas si éloignée de la nature humaine, contempler l’une c’est comprendre l’autre, écouter l’autre c’est entrer dans l’une.


La mer (…)
C’est pour ça que je l’aime,
C’est qu’elle est comme un humaine.

Esther."


Dominique Cottereau – Chemins de l’imaginaire.


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